Thierry Lutz | Marin Sorescu
Matca, la source
Jeudi 19, vendredi 20 janvier 21h
/ Matca, la source, c’est d’abord un coup de cœur. La découverte d’un texte lumineux et émouvant, une écriture bouillonnante, qui fourmille d’images poétiques d’une rare intensité, un humour subtil et coloré.

Matca, la source, c’est d’abord un coup de cœur. La découverte d’un texte lumineux et émouvant, une écriture bouillonnante, qui fourmille d’images poétiques d’une rare intensité, un humour subtil et coloré.

On éprouve avant tout un élan de tendresse et de sympathie pour ses personnages : Irina, l’institutrice, et son enfant, le père d’Irina, sur son lit de mort, plus vivant que jamais et qui peste contre son cercueil préparé à l’avance, les épouvantails, canailles et effrontés, censés soulager la peine d’une famille en deuil alors que le monde sombre sous la montée des eaux.

Matca, la source est une œuvre de Marin Sorescu, dramaturge et poète roumain contemporain. Ecrite sous les années Ceaucescu, en pleine dictature, elle développe ici le mythe universel de la fin du monde, du déluge qui finit par tout recouvrir et effacer toute trace humaine. Le texte se lit comme un formidable appel au courage. C’est l’histoire poignante d’une femme, prisonnière entre les murs de sa maison au toit effondré et aux flancs battus par les eaux du déluge, les yeux rivés sur une étoile.

« Il pleut. Eclairs, tonnerre, vent. Un chemin de campagne, glissant. Arbres déracinés barrent, ici où là, le passage. Décor primordial, fait d’accessoires préexistants au théâtre. En route vers sa maison, Irina semble être la seule femme au monde. Ou, tout au moins, la seule à porter un enfant dans son sein, et - sur ses épaules - l’immense tâche de la continuité. La boue efface instantanément ses pas ; c’est bien ce qui l’effraie le plus : ne plus laisser de traces. Il pleut, on dirait, depuis que le monde est monde. »
Marin Sorescu, Matca, la source


La compagnie Tam-Tam Théâtre est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine, l’OARA, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques et la Ville de Pau.
Avec le soutien de l’Ecole Supérieure des Arts et de la Communication de Pau.
Résidences de création Espace Jéliotte à Oloron Ste-Marie et Espaces Pluriels scène conventionnée danse-théâtre, pau-béarn.

durée : non determinée

Création à Espaces Pluriels

Mise en scène
Thierry Lutz, sur un texte de Marin Sorescu
Direction d’acteur
Catherine Riboli.
Interprétation
distribution en cours.
Scénographie/Costumes
François Tomsu
Création vidéo
François Tomsu
Lumière
Loïc François Hamelin
Son
Serge Franklin.
Design graphique
David Robesson
Administration
Bénédicte Thial

Jeu 24 nov -> 19h30
Lectures de poésies de Marin Sorescu et extraits de la pièce Matca la source.

Matca, la source, c’est d’abord un coup de cœur. La découverte d’un texte lumineux et émouvant, une écriture bouillonnante, qui fourmille d’images poétiques d’une rare intensité, un humour subtil et coloré.

On éprouve avant tout un élan de tendresse et de sympathie pour ses personnages : Irina, l’institutrice, et son enfant, le père d’Irina, sur son lit de mort, plus vivant que jamais et qui peste contre son cercueil préparé à l’avance, les épouvantails, canailles et effrontés, censés soulager la peine d’une famille en deuil alors que le monde sombre sous la montée des eaux.

Matca, la source est une œuvre de Marin Sorescu, dramaturge et poète roumain contemporain. Ecrite sous les années Ceaucescu, en pleine dictature, elle développe ici le mythe universel de la fin du monde, du déluge qui finit par tout recouvrir et effacer toute trace humaine. Le texte se lit comme un formidable appel au courage. C’est l’histoire poignante d’une femme, prisonnière entre les murs de sa maison au toit effondré et aux flancs battus par les eaux du déluge, les yeux rivés sur une étoile.

« Il pleut. Eclairs, tonnerre, vent. Un chemin de campagne, glissant. Arbres déracinés barrent, ici où là, le passage. Décor primordial, fait d’accessoires préexistants au théâtre. En route vers sa maison, Irina semble être la seule femme au monde. Ou, tout au moins, la seule à porter un enfant dans son sein, et - sur ses épaules - l’immense tâche de la continuité. La boue efface instantanément ses pas ; c’est bien ce qui l’effraie le plus : ne plus laisser de traces. Il pleut, on dirait, depuis que le monde est monde. »
Marin Sorescu, Matca, la source


La compagnie Tam-Tam Théâtre est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine, l’OARA, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques et la Ville de Pau.
Avec le soutien de l’Ecole Supérieure des Arts et de la Communication de Pau.
Résidences de création Espace Jéliotte à Oloron Ste-Marie et Espaces Pluriels scène conventionnée danse-théâtre, pau-béarn.

DISTRIBUTION

   
ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE