GILLES BARON
OOZING TEARS

MER 30 JANV 20H30

Danse / MERCREDI 30 JANVIER -> 20H30
/ Gilles Baron signe avec Oozing tears une pièce charnelle et féminine inspirée de la Jeune fille et la mort de Schubert. Le spectacle est construit autour d’une femme, Léa Obrovitz, qui fouille sa mémoire en quête d’un amour disparu.

Gilles Baron signe avec Oozing tears une pièce charnelle et féminine inspirée de la Jeune fille et la mort de Schubert. Le spectacle est construit autour d’une femme, Léa Obrovitz, qui fouille sa mémoire en quête d’un amour disparu. Pour raconter cette histoire, le metteur en scène a d’abord imaginé un solo pour l’équilibriste Julia Christ. Sur le plancher incliné qui occupe le centre du plateau, l’immobilité apparente de la circassienne, dont les poses jouent sur le renversement, crée une tension qui tient le public en haleine. L’énergie déployée met en balance la douleur de la femme en deuil de son amant et sa volonté de libération. Pour accéder à cette libération physique, la pièce, au fur et à mesure de sa création, a évolué en duo. Elle fonctionne sur le contact quasi permanent de l’équilibriste et de la danseuse Aude Arago, formée à la danse classique puis à la Merce Cunnigham Dance School, à New York. Les interprètes se détachent de la partition pour développer une danse où leurs corps deviennent points d’appui, où elles prennent équilibre l’une sur l’autre. La musique est comme le troisième personnage de la pièce. Mixée avec le son saturé des guitares de Sonic Youth, le quatuor de Schubert conserve sa structure crescendo, sa rythmique, ses grandes respirations. La voix intervient quand le corps est à bout. Les deux interprètes disent alors des textes, fragments incandescents et poétiques qui traduisent le désir.

La parole, intime, aux frontières de l’autofiction, accompagne les corps dans cette pièce bouleversante, qui répond parfaitement au lyrisme de Schubert.


Production déléguée ORIGAMI / Coproduction L’Agora, scène conventionnée de Boulazac, L’OARA, région aquitaine, Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TNBA), La Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle cirque - région Languedoc Roussillon / Avec l’aide à la production dramatique - DRAC Aquitaine, du Conseil Régional Aquitain / Accueil en résidence et soutiens TNBA - Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, L’Agora, scène conventionnée de Boulazac, Le Périscope - Nîmes, en collaboration avec la Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle cirque - région Languedoc Roussillon / Avec le soutien de l’Espace périphérique.

Théâtre Saragosse
Durée 1H00

Mise en scène Gilles Baron / Avec Aude Arago - Récitante, danseuse, Julia Christ - Equilibriste / Musique Schubert, Anthony Rouchier / A.P.P.A.R.T. / Régisseur son François Chaussebourg / Régisseur lumière José Victorien / Scénographie Félipe Ribon, Gilles Baron, Denis Tisseraud / Administration et diffusion Laure Mullot.

Gilles Baron signe avec Oozing tears une pièce charnelle et féminine inspirée de la Jeune fille et la mort de Schubert. Le spectacle est construit autour d’une femme, Léa Obrovitz, qui fouille sa mémoire en quête d’un amour disparu. Pour raconter cette histoire, le metteur en scène a d’abord imaginé un solo pour l’équilibriste Julia Christ. Sur le plancher incliné qui occupe le centre du plateau, l’immobilité apparente de la circassienne, dont les poses jouent sur le renversement, crée une tension qui tient le public en haleine. L’énergie déployée met en balance la douleur de la femme en deuil de son amant et sa volonté de libération. Pour accéder à cette libération physique, la pièce, au fur et à mesure de sa création, a évolué en duo. Elle fonctionne sur le contact quasi permanent de l’équilibriste et de la danseuse Aude Arago, formée à la danse classique puis à la Merce Cunnigham Dance School, à New York. Les interprètes se détachent de la partition pour développer une danse où leurs corps deviennent points d’appui, où elles prennent équilibre l’une sur l’autre. La musique est comme le troisième personnage de la pièce. Mixée avec le son saturé des guitares de Sonic Youth, le quatuor de Schubert conserve sa structure crescendo, sa rythmique, ses grandes respirations. La voix intervient quand le corps est à bout. Les deux interprètes disent alors des textes, fragments incandescents et poétiques qui traduisent le désir.

La parole, intime, aux frontières de l’autofiction, accompagne les corps dans cette pièce bouleversante, qui répond parfaitement au lyrisme de Schubert.


Production déléguée ORIGAMI / Coproduction L’Agora, scène conventionnée de Boulazac, L’OARA, région aquitaine, Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TNBA), La Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle cirque - région Languedoc Roussillon / Avec l’aide à la production dramatique - DRAC Aquitaine, du Conseil Régional Aquitain / Accueil en résidence et soutiens TNBA - Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, L’Agora, scène conventionnée de Boulazac, Le Périscope - Nîmes, en collaboration avec la Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle cirque - région Languedoc Roussillon / Avec le soutien de l’Espace périphérique.

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ART ET CRÉATION DANSE