Sylvain Prunenec
PRÉCIS DE CAMOUFLAGE
Danse / jeudi 22 janvier 19h  / Théâtre Saragosse
50 min / TARIF C / Tout public à partir de 6 ans
Scéances scolaires jeudi 22/01 14h30 + vendredi 23/01 10h & 14h30

Le chorégraphe Sylvain Prunenec, lui-même interprète de talent passé entre les mains de Dominique Bagouet, Odile Duboc ou encore Boris Charmatz, conçoit une pièce ludique et vive en direction du jeune public.

Précis de camouflage fait sortir de la pénombre trois êtres hybrides dont on ne sait s’ils forment une communauté animale, végétale ou minérale. Issus notamment de l’imaginaire des plasticiens Clédat & Petitpierre, ils jouent de leur apparence étrange. Ces êtres bizarres, mi-hommes mi-animaux, tentent de se dissimuler par l’immobilité ou, à l’inverse, en produisant des gestes ultra-rapides. On pense aux araignées qui filent sur les planchers, aux grenouilles confondues avec le vert des marécages, aux dos luisants des hippopotames dans les lacs. Dans une seconde partie, les danseurs apparaissent en chair et en os. Le camouflage laisse place à des jeux de poursuite ou de cache-cache hilarants tels qu’on en voit dans les cartoons ou les dessins animés. Séquences burlesques où il s’agit d’échapper à un bloc de roc qui tombe ou de freiner juste avant la chute du haut de la falaise. Ce spectacle déroutant et absurde ne trahit en rien le travail de Sylvain Prunenec, chorégraphe hors normes qui porte une attention toute particulière aux échappées du corps.

ASSOCIATION DU 48
CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE SYLVAIN PRUNENEC
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES CLÉDAT ET PETITPIERRE
CONCEPTION SONORE SÉBASTIEN ROUX
LUMIÈRE ERIK HOULLIER
ASSISTANTE À LA CHORÉGRAPHIE VALÉRIA GIUGA
INTERPRÉTATION MARIE ORTS, MIGUEL GARCIA LLORENS, SYLVAIN RIÉJOU
RÉGIE LUMIÈRE ERIK HOULLIER OU ANTHONY MERLEAU
RÉGIE SON JÉRÔME TUNCER
CRÉDIT PHOTO YVAN CLÉDAT

Le chorégraphe Sylvain Prunenec, lui-même interprète de talent passé entre les mains de Dominique Bagouet, Odile Duboc ou encore Boris Charmatz, conçoit une pièce ludique et vive en direction du jeune public.

Précis de camouflage fait sortir de la pénombre trois êtres hybrides dont on ne sait s’ils forment une communauté animale, végétale ou minérale. Issus notamment de l’imaginaire des plasticiens Clédat & Petitpierre, ils jouent de leur apparence étrange. Ces êtres bizarres, mi-hommes mi-animaux, tentent de se dissimuler par l’immobilité ou, à l’inverse, en produisant des gestes ultra-rapides. On pense aux araignées qui filent sur les planchers, aux grenouilles confondues avec le vert des marécages, aux dos luisants des hippopotames dans les lacs. Dans une seconde partie, les danseurs apparaissent en chair et en os. Le camouflage laisse place à des jeux de poursuite ou de cache-cache hilarants tels qu’on en voit dans les cartoons ou les dessins animés. Séquences burlesques où il s’agit d’échapper à un bloc de roc qui tombe ou de freiner juste avant la chute du haut de la falaise. Ce spectacle déroutant et absurde ne trahit en rien le travail de Sylvain Prunenec, chorégraphe hors normes qui porte une attention toute particulière aux échappées du corps.

DISTRIBUTION

ASSOCIATION DU 48
CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE SYLVAIN PRUNENEC
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES CLÉDAT ET PETITPIERRE
CONCEPTION SONORE SÉBASTIEN ROUX
LUMIÈRE ERIK HOULLIER
ASSISTANTE À LA CHORÉGRAPHIE VALÉRIA GIUGA
INTERPRÉTATION MARIE ORTS, MIGUEL GARCIA LLORENS, SYLVAIN RIÉJOU
RÉGIE LUMIÈRE ERIK HOULLIER OU ANTHONY MERLEAU
RÉGIE SON JÉRÔME TUNCER
CRÉDIT PHOTO YVAN CLÉDAT

 
RENDEZ-VOUS
 

Sylvain Prunenec est danseur, chorégraphe et comédien. En 1995, avec sa compagnie, l’association du 48, Il crée les pièces : Verso Vertigo en 1996, Bâti, La Finale et Fronde en 2002. Un solo intitulé Effroi en 2003, puis Redoux un sextête. Lunatique (inspiré des travaux du physiologiste Étienne-Jules Marey, 2007) et About you, qui s’appuie sur la décomposition du mouvement, sont créés en 2008. Il propose régulièrement des performances, improvisations en extérieur ou dans des centres d’art. En résidence au théâtre de Vanves, il entame une nouvelle étape de son travail : rendre lisible dans le corps les chemins pas toujours très ordonnés des intentions et des sentiments.
Depuis 2000, il tisse des collaborations avec des artistes africains, notamment la compagnie de danse éthiopienne Adugna et la compagnie congolaise Les Studios Kabako de Faustin Linyekula.
Au théâtre, il est interprète dans 3 cailloux d’après Gombrowicz et mis en scène par Didier Galas.
Au cinéma, on le retrouve dans Jeanne et le garçon formidable réalisé par Olivier Ducastel et Jacques Martineau et dans Toutes ces belles promesses réalisé par Jean-Paul Civeyrac.

Pour la première fois, Sylvain Prunenec crée à l’attention du jeune public. Il en sort une proposition déroutante et absurde, qui ne trahit en rien ses précédents travaux.
Depuis quelque temps, Sylvain Prunenec se place là où on ne l’attend pas. Ses précédents solos réunis dans le triptyque Gare ! avaient révélé un chorégraphe trash, n’hésitant pas à regarder vers les extrêmes et la sensation, à la limite de la théâtralité et du burlesque. Aujourd’hui, en se tournant vers l’enfance, il prend un parti tout aussi inattendu, mais se garde bien de faire des concessions.
Précis de camouflage fait sortir de la pénombre trois êtres hybrides, dont on ne sait s’ils forment une communauté animale, végétale ou minérale. Issus notamment de l’imaginaire des plasticiens Clédat & Petitpierre, ils offrent une étrange corporéité, jouent de leur apparence, font la tentative de la monstruosité pour mieux révéler les fragilités qui les habitent.
Changement d’ambiance pour la deuxième partie du spectacle : les masques tombent et, plus que de découvrir une humanité cachée, c’est l’enfance au fond de chacun des danseurs qui s’offre à nous.
Balayés les mystères des personnages hésitant entre l’étrange et l’absurde, envolées les peurs suscitées par l’inconnu de ces silhouettes ! Voici trois danseurs en chair et en os, qui revisitent la tentation du camouflage ou la tentative de la cachette par des jeux loufoques directement issus des pratiques enfantines. L’inquiétude fait place au rire, l’insolite révèle le quotidien, toujours tourné en dérision. La Terrasse, Nathalie Yokel, 23 mars 2013.

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE