CHRISTIAN RIZZO
B.C, JANVIER 1545, FONTAINEBLEAU.
Danse / jeudi 10.03.16 20h30  / Théâtre Saragosse
1h00 / TARIF B

Dans b.c, janvier 1545, fontainebleau., Christian Rizzo (d’après une histoire vraie, novembre 2014 au Zénith de Pau) réunit ses fidèles collaborateurs, Caty Olive pour l’environnement lumière et Gerome Nox pour les paysages sonores. Le chorégraphe plasticien fabrique pour ce projet un écrin baroque, qui tient du cabinet de curiosités contemporain comme de la chapelle ardente, dévolu aux évolutions de la danseuse Julie Guibert, interprète rencontrée au Ballet de l’Opéra national de Lyon lors de la création de ni fleurs, ni ford mustang en 2004.
« Répétitive et lente, la chorégraphie haute couture semble taillée à même la peau de Julie Guibert. Tombé net du geste sur les talons aiguilles, limpidité des lignes jusque dans les roulades soudain suspendues. Aucun flou dans les mains fermes, la danseuse remporte son pari de perfection. Entre performance et installation plastique, cette pièce exacerbe le style Rizzo, sa capacité à transformer l’espace en zone précieuse dont la blancheur amnésique sublime les corps, les objets, les sons et les lumières. » ROSITA BOISSEAU, TÉLÉRAMA, DÉCEMBRE 2007.

La pièce se réfère par le biais des initiales « BC » du titre au sculpteur Benvenuto Cellini, offrant une manière de ritualisation vivante du corps sculptural : un précis de perfection du geste dansé, poussé aux limites d’une extravagance fantasmatique.

CHORÉGRAPHIE, SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES CHRISTIAN RIZZO / INTERPRÉTATION JULIE GUIBERT / INSTALLATION LUMIÈRES CATY OLIVE / CRÉATION MUSICALE GEROME NOX / RÉGIE GÉNÉRALE JEAN-MICHEL HUGO / PRODUCTION DIFFUSION ANNE FONTANESI ET ANNE BAUTZ
CRÉDIT PHOTO MARC DOMAGE
Production déléguée I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier/Languedoc-Roussillon / Coproduction l’association Fragile, le Festival Montpellier Danse, le Centre National de la Danse de Pantin (création en résidence) / Avec le soutien de La Passerelle - scène nationale de St Brieuc / I.C.I - Centre Chorégraphique National de Montpellier / Languedoc-Roussillon - direction Christian Rizzo est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc-Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole.

Dans b.c, janvier 1545, fontainebleau., Christian Rizzo (d’après une histoire vraie, novembre 2014 au Zénith de Pau) réunit ses fidèles collaborateurs, Caty Olive pour l’environnement lumière et Gerome Nox pour les paysages sonores. Le chorégraphe plasticien fabrique pour ce projet un écrin baroque, qui tient du cabinet de curiosités contemporain comme de la chapelle ardente, dévolu aux évolutions de la danseuse Julie Guibert, interprète rencontrée au Ballet de l’Opéra national de Lyon lors de la création de ni fleurs, ni ford mustang en 2004.
« Répétitive et lente, la chorégraphie haute couture semble taillée à même la peau de Julie Guibert. Tombé net du geste sur les talons aiguilles, limpidité des lignes jusque dans les roulades soudain suspendues. Aucun flou dans les mains fermes, la danseuse remporte son pari de perfection. Entre performance et installation plastique, cette pièce exacerbe le style Rizzo, sa capacité à transformer l’espace en zone précieuse dont la blancheur amnésique sublime les corps, les objets, les sons et les lumières. » ROSITA BOISSEAU, TÉLÉRAMA, DÉCEMBRE 2007.

La pièce se réfère par le biais des initiales « BC » du titre au sculpteur Benvenuto Cellini, offrant une manière de ritualisation vivante du corps sculptural : un précis de perfection du geste dansé, poussé aux limites d’une extravagance fantasmatique.

DISTRIBUTION

CHORÉGRAPHIE, SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES CHRISTIAN RIZZO / INTERPRÉTATION JULIE GUIBERT / INSTALLATION LUMIÈRES CATY OLIVE / CRÉATION MUSICALE GEROME NOX / RÉGIE GÉNÉRALE JEAN-MICHEL HUGO / PRODUCTION DIFFUSION ANNE FONTANESI ET ANNE BAUTZ

CRÉDIT PHOTO MARC DOMAGE

Production déléguée I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier/Languedoc-Roussillon / Coproduction l’association Fragile, le Festival Montpellier Danse, le Centre National de la Danse de Pantin (création en résidence) / Avec le soutien de La Passerelle - scène nationale de St Brieuc / I.C.I - Centre Chorégraphique National de Montpellier / Languedoc-Roussillon - direction Christian Rizzo est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc-Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole.

   

CHRISTIAN RIZZO
Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice. Le hasard des rencontres le mène sur scène. Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix, puis chez Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane. En 1996, il fonde lʼassociation Fragile et présente des performances, objets dansants et pièces chorégraphiques en alternance avec dʼautres projets ou commandes pour la mode et les arts plastiques. Depuis, plus dʼune trentaine de productions ont vu le jour. Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles dʼart en France et à lʼétranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.
De 2007 à 2012, il est artiste en résidence à lʼOpéra de Lille. Il y crée mon amour et comment dire « ici » ? en 2008, l’oubli, toucher du bois en 2010 puis le bénéfice du doute en 2012. En 2009, Christian Rizzo réalise une pièce pour le Ballet de lʼOpéra de Lyon ni cap, ni grand canyon, et conçoit avec Bernard Blistène lʼexposition Le sort probable de lʼhomme qui avait avalé le fantôme, à Paris à la Conciergerie dans le cadre du Nouveau Festival du Centre Pompidou. En 2010, il met en scène trois opéras : Erwartung et Pierrot lunaire de A.Schoënberg et La Voix humaine de F.Poulenc, une production du Capitole de Toulouse au TNT. Au japon, il conçoit lʼexposition as me as a dog as… - une série de photos présentée dans le cadre de la Yokohama France Vidéo (Collection 2010 à la Red Brick Warehouse, commissariat Stephen Sarrazin). Sur la saison 2010 - 2011, il est artiste associé à deSingel - Anvers - Belgique - et propose dans ce cadre expositions, événements et spectacles. Il est artiste / professeur invité au Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains - Tourcoing) – et mène également des ateliers de recherche avec la compagnie de lʼOiseau-Mouche - Roubaix. Sur la saison 2011 - 2012, il crée lʼinstallation / performance Tourcoing - Taipei - Tokyo présentée à lʼinstitut Franco - Japonais de Tokyo, le bénéfice du doute ainsi que le solo sakınan göze çöp batar et met en scène lʼopéra Tannhäuser de R. Wagner, une production du Théâtre du Capitole de Toulouse. Il crée également en collaboration avec Sophie Laly néo-fiction à On the boards à Seattle. En 2013, Christian Rizzo crée De quoi tenir jusquʼà lʼombre une pièce de la compagnie de lʼOiseau-Mouche - Roubaix et dʼaprès une histoire vraie pour le Festival dʼAvignon. En novembre 2013, il met en scène Aïloviou, je l’écris comme je le prononce de Didier Galas pour la compagnie Ensemble Lidonnes (création au festival Mettre en Scène 2013 - Rennes). Il reçoit le prix de la Chorégraphie SACD 2013. En 2014, Christian Rizzo et Caty Olive créent Ou pas, une installation vivante spécialement imaginée pour le Ballet National de Marseille ; d’après une histoire vraie reçoit le Grand Prix danse du Syndicat de la critique ; et Christian Rizzo est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture et de la Communication. Depuis janvier 2015, Christian Rizzo est directeur du Centre Chorégraphique National de Montpellier-Languedoc Roussillon.

" La première image est dʼune beauté plastique telle quʼon pourrait sʼen contenter. Une boîte blanche, des peluches noires qui dégoulinent du plafond, des myriades de petites bougies. Dans son écrin, une Madame en noir, façon Barbarella, découpe lʼespace à grands mouvements nets et puissants sous lʼoeil dʼun serviteur à tête de lapin. Répétitive et lente, la chorégraphie haute couture semble taillée à même la peau de Julie Guibert.
Tombé net du geste sur les talons aiguilles, limpidité des lignes jusque dans les roulades soudain suspendues. Aucun flou dans les mains fermes, la danseuse remporte son pari de perfection. Entre performance et installation plastique, cette pièce exacerbe le style Rizzo, sa capacité à transformer lʼespace en zone précieuse dont la blancheur amnésique sublime les corps, les objets, les sons et les lumières."
Rosita Boisseau, Télérama, 5 décembre 2007

" Avec b.c, janvier 1545, fontainebleau., Christian Rizzo poursuit son travail évolutif, dʼune grande lenteur, sur la danse et le vivant ritualisé sur scène. Avec le goût prononcé quʼon lui connaît pour les arts plastiques, la nature morte et pourquoi pas la mort tout court, il nous fait assister à une cérémonie quasi mémorielle mâtinée de magie noire. Une femme seule […] expose sa silhouette comme en ombre chinoise sur le plateau blanc. Mince, longue, elle est sur de hauts talons. On notera que les talons aiguilles sont très à la mode. Pina Bausch avait lancé le mouvement, dans le but manifeste de mettre la féminité en relief ; chez dʼautres, cela rappelle le souvenir de la pointe académique ; il y a enfin que ces accessoires autorisent une réflexion sur lʼéquilibre instable. Cʼest le cas chez Rizzo. Le plateau est donc blanc, tandis que des objets informes, de couleur noire, sont suspendus dans lʼair comme des gris-gris. On pourrait dire que le fétichisme dʼordinaire à lʼoeuvre chez ce chorégraphe connu pour son talent dʼassembleur, son goût pour le costume, le casque de moto, la perruque, confine au rituel tant la scène a des allures de chapelle ardente, illuminée depuis le sol par des bougies. Le corps, qui dʼhabitude chez lui bouge a minima, ose ici se dresser loin de la figure de lʼaccidenté de la route à laquelle il nous avait habitués. Cʼest à la fois romantique, plein dʼorage et confiant. Tout ce dont nous venons de traiter porte la marque manifeste dʼécritures chorégraphiques au tracé singulier ferme. "
Muriel Steinmetz, L’humanité, juillet 2007

« Lorsque je fus invité au ballet de lʼOpéra de Lyon pour y créer ni fleurs, ni ford mustang en 2004, jʼy rencontrais Julie Guibert qui était interprète. Elle fut la première personne que je décidais dʼinclure dans la pièce. Lʼavoir vu danser dans différents programmes avait mis à jour son incroyable intelligence physique du plateau. Plus tard, pendant la création de la pièce, je trouvais en elle une source dʼinspiration et de confiance pour avancer dans cette nouvelle aventure. Jusquʼaux représentations comprises, il était devenu évident pour moi que je me remettrais au travail en sa compagnie. Aujourdʼhui, après une pièce pour 9 interprètes, jʼai désiré re-convoquer Julie pour un projet solo. Cette nouvelle tentative est pour moi lʼoccasion de creuser la notion de lenteur et dʼécrire une danse découpée, comme pourrait être la calligraphie. Jʼaimerais projeter cette danse dans un espace architecturé par la lumière. Peut-être, la présence dʼanimaux, vivants ou pas, viendra se glisser comme matière à friction du corps dansant. Plusieurs questions : Quʼest-ce que la forme solo lorsquʼelle nʼest pas dansée par soi-même ? Quel est le regard que je porte sur une femme, seule en scène, exclue du reste de la communauté ? De quel rituel qui prône le vivant sommes nous capables dʼécrire et de rendre visible ? Quʼest-ce que le temps de la représentation ? Comment ornementer de lʼorganique sans quʼil ne perde ses sens premiers ? De quelle mémoire usons-nous pour avoir des visions ? Et le reste…… ? Bien que le son sera confié à Gerome Nox, jʼécoute I believe in miracles des Jacksonʼs sisters et 4.48 psychosis des Tindersticks. Bien que la lumière sera de Caty Olive, je garde les yeux fermés face au soleil et grands ouverts dans la nuit. »
Christian Rizzo / janvier 2007

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