Jacques Vincey | Odön von Horvàth
Le belvédère
Lundi 3 avril 21h
/ Dans le huis clos de l’hôtel désert du Belvédère, lieu de tous les mensonges et de toutes les perversions, se joue un vaudeville grinçant. Dans cette société à la dérive, chaque personnage ment aux autres et se raconte des histoires au point de ne plus démêler le vrai du faux.

Dans le huis clos de l’hôtel désert du Belvédère, lieu de tous les mensonges et de toutes les perversions, se joue un vaudeville grinçant. Dans cette société à la dérive, chaque personnage ment aux autres et se raconte des histoires au point de ne plus démêler le vrai du faux.

Trois personnes travaillent à l’hôtel du Belvédère, pension minable perdue en Europe centrale : Strasser, le patron, Max, le serveur, et Karl, le chauffeur. Tous trois se partagent les faveurs de l’unique cliente, Ada von Stetten, baronne vieillissante et alcoolique. Lorsque surviennent Müller, représentant et créancier de l’hôtel, Emmanuel, frère jumeau d’Ada, couvert de dettes de jeu, et enfin Christine, ancienne aventure du patron, les règles du jeu de cette micro-société sont bouleversées. Au Belvédère, où chacun tourne en rond dans sa propre nullité, Christine déchaîne contre elle la haine de la petite communauté. On assiste alors à une terrible « comédie humaine » où les personnages sont tour à tour odieux et comiquement lâches.

Dans sa mise en scène, Jacques Vincey brouille les pistes et fait appel à l’imaginaire du spectateur. « L’écriture d’Horvàth est ouverte et généreuse, au sens où elle n’impose rien, mais propose. Elle ne dénonce pas, ne glorifie pas. Elle fait appel à l’intelligence du spectateur qui doit prendre position. En cela, c’est une écriture trés intéressante d’un point de vue politique. Elle répond à ce que j’attends du théâtre : rendre le spectateur actif. » (Jacques Vincey)
Au-delà de l’histoire qui nous touche, la mise en scène fait résonner l’humour noir de Horvàth, aux accents parfois féroces, et brosse un tableau sans concession de notre société.


Création au CDDB-Théâtre de Lorient, CDN, le 14 décembre 2004.
Production Compagnie Sirènes
Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne-CDN, CDDB-Théâtre de Lorient, L’Hexagone, Scène nationale de Meylan, DSN-Dieppe scène nationale, Centre dramatique régional des 2 Rives, Théâtre en Région/Région Haute-Normandie.
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France et la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Direction de production Emmanuel Magis (Les petits Ruisseaux)

durée : 1h30

Mise en scène
Jacques Vincey
Texte
Odön von Horvàth
Texte français de
Bernard Kreiss et Henri Christophe (Ed. de l’Arche)
Interprétation
Hélène Alexandridis, Guillaume Durrieux, Jeanne Herry, Olivier Rabourdin, Philippe Smith, Stanislas Stanic, Jacques Verzier
Collaboration artistique
Véronique Caye
Scénographie
Pascale Stih, Jacques Vincey
Lumières
Marie-Christine Soma
Musique, son
Alexandre Meyer
Maquillage
Paillette
Costumes
Claire Resterrucci
Régie générale
Anne Vaglio
Régie son vidéo
Frédéric Laügt
Vidéo
Philippe Avy
Construction du décor
Olivier Berthel

Dans le huis clos de l’hôtel désert du Belvédère, lieu de tous les mensonges et de toutes les perversions, se joue un vaudeville grinçant. Dans cette société à la dérive, chaque personnage ment aux autres et se raconte des histoires au point de ne plus démêler le vrai du faux.

Trois personnes travaillent à l’hôtel du Belvédère, pension minable perdue en Europe centrale : Strasser, le patron, Max, le serveur, et Karl, le chauffeur. Tous trois se partagent les faveurs de l’unique cliente, Ada von Stetten, baronne vieillissante et alcoolique. Lorsque surviennent Müller, représentant et créancier de l’hôtel, Emmanuel, frère jumeau d’Ada, couvert de dettes de jeu, et enfin Christine, ancienne aventure du patron, les règles du jeu de cette micro-société sont bouleversées. Au Belvédère, où chacun tourne en rond dans sa propre nullité, Christine déchaîne contre elle la haine de la petite communauté. On assiste alors à une terrible « comédie humaine » où les personnages sont tour à tour odieux et comiquement lâches.

Dans sa mise en scène, Jacques Vincey brouille les pistes et fait appel à l’imaginaire du spectateur. « L’écriture d’Horvàth est ouverte et généreuse, au sens où elle n’impose rien, mais propose. Elle ne dénonce pas, ne glorifie pas. Elle fait appel à l’intelligence du spectateur qui doit prendre position. En cela, c’est une écriture trés intéressante d’un point de vue politique. Elle répond à ce que j’attends du théâtre : rendre le spectateur actif. » (Jacques Vincey)
Au-delà de l’histoire qui nous touche, la mise en scène fait résonner l’humour noir de Horvàth, aux accents parfois féroces, et brosse un tableau sans concession de notre société.


Création au CDDB-Théâtre de Lorient, CDN, le 14 décembre 2004.
Production Compagnie Sirènes
Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne-CDN, CDDB-Théâtre de Lorient, L’Hexagone, Scène nationale de Meylan, DSN-Dieppe scène nationale, Centre dramatique régional des 2 Rives, Théâtre en Région/Région Haute-Normandie.
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France et la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Direction de production Emmanuel Magis (Les petits Ruisseaux)

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