Jacques Osinski | Molière
Dom Juan
Mardi 25 avril 21h
/ Jacques Osinski propose une version très tenue de Dom Juan, sans pédanterie ni sécheresse. Il s’appuie sur une scénographie belle et sobre pour révéler ce classique dans toute sa modernité et mettre en lumière l’énigme profonde que constituent ses personnages.

Jacques Osinski propose une version très tenue de Dom Juan, sans pédanterie ni sécheresse. Il s’appuie sur une scénographie belle et sobre pour révéler ce classique dans toute sa modernité et mettre en lumière l’énigme profonde que constituent ses personnages.

Le Dom Juan de Molière, contrairement au Don Giovanni de Mozart, n’est pas d’abord un séducteur. Il se présente avant tout comme un animal fascinant et incontrôlable qui court vers la mort sans y croire vraiment, avec l’insolence d’un adolescent criant son athéisme et pourtant obsédé par Dieu. Dom Juan est un prédateur fermé aux autres, un quasi psychopathe enfermé dans une quête effroyable qui ressemble à une fuite en avant. C’est la dimension subversive du personnage et l’énigme monstrueuse qu’il constitue qui sont ici mises en évidence.

Le premier mystère, laissé entier par le texte et autour duquel Jacques Osinski a choisi de construire sa mise en scène, est la relation qui lie Dom Juan à Sganarelle. Quelle force soude ainsi les deux personnages ? De quelle nature est ce lien qui relie le maître et le valet, également frères de lait ? Chacun des deux personnages pourraît être le double horrifique, la conscience répugnante de l’autre. Sganarelle et sa petitesse, sa fascination pour son maître. Dom Juan et son besoin de Sganarelle, seul témoin de ce qu’il est. Pour les incarner, le metteur en scène a choisi deux comédiens qui se connaissent bien, Frédéric Cherboeuf et Vincent Berger.

Le spectacle redonne toute sa force au texte de Molière et rend aux différents personnages leur dimension simplement humaine. On y entend à travers leurs voix une multiplicité de langages qui reste pour l’oreille du spectateur un vrai bonheur.



Production Compagnie La Vitrine - conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Ile de France.
Coproduction Maison de la Culture d’Amiens.
Avec le soutien du JTN (Jeune Théâtre National).

durée : 2h05

Mise en scène
Jacques Osinski
Texte
Molière
Scénographie
Lionel Acat
Lumières
Catherine Verheyde
Costumes
Christophe Ouvrard
Assistante à la mise en scène
Marie Potonet
Interprétation
Vincent Berger, Frédéric Cherboeuf, Delphine Cogniard, Grétel Delattre, Sébastien Eveno, Sonia Floire, Louis Merino, Thomas Rathier, Stanislas Sauphanor

Jacques Osinski propose une version très tenue de Dom Juan, sans pédanterie ni sécheresse. Il s’appuie sur une scénographie belle et sobre pour révéler ce classique dans toute sa modernité et mettre en lumière l’énigme profonde que constituent ses personnages.

Le Dom Juan de Molière, contrairement au Don Giovanni de Mozart, n’est pas d’abord un séducteur. Il se présente avant tout comme un animal fascinant et incontrôlable qui court vers la mort sans y croire vraiment, avec l’insolence d’un adolescent criant son athéisme et pourtant obsédé par Dieu. Dom Juan est un prédateur fermé aux autres, un quasi psychopathe enfermé dans une quête effroyable qui ressemble à une fuite en avant. C’est la dimension subversive du personnage et l’énigme monstrueuse qu’il constitue qui sont ici mises en évidence.

Le premier mystère, laissé entier par le texte et autour duquel Jacques Osinski a choisi de construire sa mise en scène, est la relation qui lie Dom Juan à Sganarelle. Quelle force soude ainsi les deux personnages ? De quelle nature est ce lien qui relie le maître et le valet, également frères de lait ? Chacun des deux personnages pourraît être le double horrifique, la conscience répugnante de l’autre. Sganarelle et sa petitesse, sa fascination pour son maître. Dom Juan et son besoin de Sganarelle, seul témoin de ce qu’il est. Pour les incarner, le metteur en scène a choisi deux comédiens qui se connaissent bien, Frédéric Cherboeuf et Vincent Berger.

Le spectacle redonne toute sa force au texte de Molière et rend aux différents personnages leur dimension simplement humaine. On y entend à travers leurs voix une multiplicité de langages qui reste pour l’oreille du spectateur un vrai bonheur.



Production Compagnie La Vitrine - conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Ile de France.
Coproduction Maison de la Culture d’Amiens.
Avec le soutien du JTN (Jeune Théâtre National).

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