Mathilde Monnier / La Ribot
Gustavia

mar 9 fév 20H30

Danse / Mardi 9 février -> 20H30
/ La pièce Gustavia réunit deux artistes chorégraphiques majeures aux parcours très différents : la diva espagnole La Ribot, qui travaille au confluent des arts plastiques et des arts vivants, et Mathilde Monnier, qui dirige le Centre Chorégraphique National de Montpellier depuis 1994 et collabore régulièrement avec des artistes issus d’autres disciplines.

La pièce Gustavia réunit deux artistes chorégraphiques majeures aux parcours très différents : la diva espagnole La Ribot, qui travaille au confluent des arts plastiques et des arts vivants, et Mathilde Monnier, qui dirige le Centre Chorégraphique National de Montpellier depuis 1994 et collabore régulièrement avec des artistes issus d’autres disciplines, de l’écrivaine Christine Angot au musicien Philippe Katerine ou à la prestigieuse Philharmonie de Berlin. Les deux créatrices, animées par de communes réflexions autour du devenir de l’art et de la représentation, empruntent à l’univers du burlesque classique pour traduire leurs préoccupations. Les codes du burlesque traversent à la fois le cinéma (Petter Sellers, Tati, Marx Brothers, Keaton, Chaplin, Nanni Moretti) mais aussi la scène et la performance (Leo Bassi, Anna et Bernard Blume) et les arts plastiques (Bruce Nauman). Technique du renversement, du coup et de l’esquive, le burlesque est un art de la transformation de l’incompétence en compétence. Il surgit dans l’excès de parole comme dans son absence, se niche dans la dépense gratuite, dans la répétition, dans l’accident. « Gustavia » est un nom de femme mais surtout un faux nom de scène. À travers une utilisation détournée des outils du burlesque, Gustavia cherche à parler librement de son métier : dérives, inquiétudes, catastrophes et bonheur des rapports de l’art contemporain et de la vie.

Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H00

De et avec Mathilde Monnier et La Ribot Lumière Eric Wurtz Réalisation sonore Olivier Renouf Collaboration scénique Annie Tolleter Costumes Dominique Fabrègue Assistée de Laurence Alquier

La pièce Gustavia réunit deux artistes chorégraphiques majeures aux parcours très différents : la diva espagnole La Ribot, qui travaille au confluent des arts plastiques et des arts vivants, et Mathilde Monnier, qui dirige le Centre Chorégraphique National de Montpellier depuis 1994 et collabore régulièrement avec des artistes issus d’autres disciplines, de l’écrivaine Christine Angot au musicien Philippe Katerine ou à la prestigieuse Philharmonie de Berlin. Les deux créatrices, animées par de communes réflexions autour du devenir de l’art et de la représentation, empruntent à l’univers du burlesque classique pour traduire leurs préoccupations. Les codes du burlesque traversent à la fois le cinéma (Petter Sellers, Tati, Marx Brothers, Keaton, Chaplin, Nanni Moretti) mais aussi la scène et la performance (Leo Bassi, Anna et Bernard Blume) et les arts plastiques (Bruce Nauman). Technique du renversement, du coup et de l’esquive, le burlesque est un art de la transformation de l’incompétence en compétence. Il surgit dans l’excès de parole comme dans son absence, se niche dans la dépense gratuite, dans la répétition, dans l’accident. « Gustavia » est un nom de femme mais surtout un faux nom de scène. À travers une utilisation détournée des outils du burlesque, Gustavia cherche à parler librement de son métier : dérives, inquiétudes, catastrophes et bonheur des rapports de l’art contemporain et de la vie.

DISTRIBUTION

   
ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE