« Dans cette nouvelle création, je me suis intéressé à la dynamique que Stravinsky a adoptée pour transformer le classicisme du monde de la musique en suscitant les émotions par des motifs plutôt qu’à travers l’expression musicale, ces motifs provenant de l’histoire d’une femme dansant jusqu’à en mourir.
Cette approche a été une grande source d’inspiration, mais j’aimerais aujourd’hui me la réapproprier non seulement au travers des effets de répétition que Stravinsky utilisait, mais également en explorant la condition humaine. La séparation de l’esprit, la mort du corps et la naissance de l’âme nous rappellent que notre esprit et notre imagination sont débordants et autonomes. Par ailleurs, créer cette pièce avec trois compositeurs différents, Nitin Sawhney, Jocelyn Pook et Ben Frost, nous permet de découvrir divers univers sonores tout en usant de Stravinsky comme d’un modèle, d’un éclaireur, d’un guide. »
Akram Khan
Akram Khan est devenu ces dernières années l’un des chefs de file de la danse contemporaine britannique, grâce à une danse énergique et spectaculaire fusionnant la tradition du kathak et la danse contemporaine occidentale. Le théâtre Sadler’s Wells de Londres lui a proposé de célébrer, à sa manière, l’anniversaire du Sacre du printemps. Délaissant l’apport de Nijinski, Akram Khan se concentre sur la partition de Stravinsky ou plutôt son impact fulgurant, sa rudesse, ses aspérités révolutionnaires qui bouleversèrent à jamais la composition musicale.
Se tenant à l’écart des règles classiques, synonymes de mesure et d’harmonie, qui ont présidé à l’achèvement de ses pièces précédentes, fort de l’immense succès de Vertical Road ou de DESH, l’artiste renouvèle son processus créatif et invente de nouveaux outils. Aller au-delà des apparences, faire plus de place à l’imagination, s’écarter du naturalisme, autant de leçons qu’Akram Khan dit avoir apprises de Stravinsky, de son processus de travail qu’il a patiemment étudié, mais aussi de l’homme Stravinsky tel qu’il apparaît dans ses écrits. Si les effluves du Sacre originel se font sentir tel un lointain souvenir partagé, la quête initiée par le chorégraphe le porte plutôt sur les rives de l’invisible, de l’ombre, des forces sous-jacentes qui président aux destinées des œuvres et des hommes.
Akram Khan est devenu ces dernières années l’un des chefs de file de la danse contemporaine britannique, grâce à une danse énergique et spectaculaire fusionnant la tradition du kathak et la danse contemporaine occidentale. Le théâtre Sadler’s Wells de Londres lui a proposé de célébrer, à sa manière, l’anniversaire du Sacre du printemps. Délaissant l’apport de Nijinski, Akram Khan se concentre sur la partition de Stravinsky ou plutôt son impact fulgurant, sa rudesse, ses aspérités révolutionnaires qui bouleversèrent à jamais la composition musicale.
Se tenant à l’écart des règles classiques, synonymes de mesure et d’harmonie, qui ont présidé à l’achèvement de ses pièces précédentes, fort de l’immense succès de Vertical Road ou de DESH, l’artiste renouvèle son processus créatif et invente de nouveaux outils. Aller au-delà des apparences, faire plus de place à l’imagination, s’écarter du naturalisme, autant de leçons qu’Akram Khan dit avoir apprises de Stravinsky, de son processus de travail qu’il a patiemment étudié, mais aussi de l’homme Stravinsky tel qu’il apparaît dans ses écrits. Si les effluves du Sacre originel se font sentir tel un lointain souvenir partagé, la quête initiée par le chorégraphe le porte plutôt sur les rives de l’invisible, de l’ombre, des forces sous-jacentes qui président aux destinées des œuvres et des hommes.
Akram Khan Company
Direction artistique
et chorégraphie Akram Khan
Compositeurs Nitin Sawhney,
Jocelyn Pook et Ben Frost
Producteur Farooq Chaudhry
Pièce créée avec et interprétée
par Kristina Alleyne, Sadé
Alleyne, Ching-Ying Chien, Sung
Hoon Kim, Denis ‘Kooné’ Kuhnert,
Hannes Langolf, Yen-Ching Lin,
TJ Lowe, Christine Joy Ritter,
Catherine Schaub Abkarian et
Nicola Monaco
Conception des costumes
Kimie Nakano
Conception lumière
Fabiana Piccioli
Scénographie Matt Deely
Dramaturgie Ruth Little
Recherche et documentation
Joel Jenkins
Assistants chorégraphes
Andrej Petrovic et Jose Agudo
Partenariat colas - Akram Khan
Company
Crédit photo Jean-Louis Fernandez