LE PARLEMENT DES INVISIBLES
Danse / jeudi 12 février 20h30  / Théâtre Saragosse
Durée NC / TARIF B

Le Parlement des invisibles met en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts, exploitant le grotesque, l’expressionnisme ou encore la danse butô pour convoquer la décomposition, la sauvagerie ou l’étrangeté. Pièce pour cinq danseurs et un dispositif de projection, Anne Collod invite une danse allemande des années 1930 du chorégraphe Sigurd Leeder à venir hanter le plateau sous forme d’images d’archives ou d’actualisations dansées en direct. Prolongeant la dimension sociale et politique de la danse macabre du Moyen-Âge, Le Parlement des invisibles convie d’autres pratiques professionnelles, médecin légiste, fossoyeur, chaman, à faire entendre leur rapport avec les morts. Tantôt procession, défilé, carnaval, farandole, poursuite, transe, la pièce met en scène la charge festive et satirique des danses macabres.

Anne Colod Co-fondatrice du Quatuor Albrecht Knust (1993-2001) et collaboratrice de Boris Charmatz ou Laurent Pichaud, s’intéresse à la recréation d’oeuvres chorégraphiques du XXe siècle. Après une réinterprétation de Parades and Changes de la chorégraphe américaine Anna Halprin, pionnière de la danse post-moderne, Anne Collod se lance, jusqu’au Mexique et au Japon, sur les traces des danses macabres.

CIE ASSOCIATION… & ALTERS
CONCEPTION, DIRECTION ARTISTIQUE ANNE COLLOD
CHORÉGRAPHIE ANNE COLLOD EN COLLABORATION AVEC LES INTERPRÈTES, SIGURD LEEDER
INTERPRÉTATION JONAS CHÉREAU, GERMANA CIVERA, I-FANG LIN, FABRICE RAMALINGOM, BETTY TCHOMANGA
COLLABORATION ARTISTIQUE JOHANN MAHEUT, CÉCILE PROUST
MUSIQUE PIERRE-YVES MACÉ, CAMILLE SAINT-SAËNS
LUMIÈRES HENRI EMMANUEL DOUBLIER
SCÉNOGRAPHIE JOHANN MAHEUT
COSTUMES LA BOURETTE
IMAGES JACQUES HOEPFFNER
RÉGIE GÉNÉRALE JULIETTE RUDENT-GILI
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION GRAND ENSEMBLE
PRODUCTION DÉLÉGUÉE ASSOCIATION… & ALTERS
CRÉDIT PHOTO LAURENT PHILIPPE

Le Parlement des invisibles met en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts, exploitant le grotesque, l’expressionnisme ou encore la danse butô pour convoquer la décomposition, la sauvagerie ou l’étrangeté. Pièce pour cinq danseurs et un dispositif de projection, Anne Collod invite une danse allemande des années 1930 du chorégraphe Sigurd Leeder à venir hanter le plateau sous forme d’images d’archives ou d’actualisations dansées en direct. Prolongeant la dimension sociale et politique de la danse macabre du Moyen-Âge, Le Parlement des invisibles convie d’autres pratiques professionnelles, médecin légiste, fossoyeur, chaman, à faire entendre leur rapport avec les morts. Tantôt procession, défilé, carnaval, farandole, poursuite, transe, la pièce met en scène la charge festive et satirique des danses macabres.

Anne Colod Co-fondatrice du Quatuor Albrecht Knust (1993-2001) et collaboratrice de Boris Charmatz ou Laurent Pichaud, s’intéresse à la recréation d’oeuvres chorégraphiques du XXe siècle. Après une réinterprétation de Parades and Changes de la chorégraphe américaine Anna Halprin, pionnière de la danse post-moderne, Anne Collod se lance, jusqu’au Mexique et au Japon, sur les traces des danses macabres.

DISTRIBUTION

CIE ASSOCIATION… & ALTERS
CONCEPTION, DIRECTION ARTISTIQUE ANNE COLLOD
CHORÉGRAPHIE ANNE COLLOD EN COLLABORATION AVEC LES INTERPRÈTES, SIGURD LEEDER
INTERPRÉTATION JONAS CHÉREAU, GERMANA CIVERA, I-FANG LIN, FABRICE RAMALINGOM, BETTY TCHOMANGA
COLLABORATION ARTISTIQUE JOHANN MAHEUT, CÉCILE PROUST
MUSIQUE PIERRE-YVES MACÉ, CAMILLE SAINT-SAËNS
LUMIÈRES HENRI EMMANUEL DOUBLIER
SCÉNOGRAPHIE JOHANN MAHEUT
COSTUMES LA BOURETTE
IMAGES JACQUES HOEPFFNER
RÉGIE GÉNÉRALE JULIETTE RUDENT-GILI
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION GRAND ENSEMBLE
PRODUCTION DÉLÉGUÉE ASSOCIATION… & ALTERS
CRÉDIT PHOTO LAURENT PHILIPPE

 
RENDEZ-VOUS
 

Anne Collod est danseuse contemporaine et chorégraphe, collaboratrice de Boris Charmatz ou Laurent Pichaud. En parallèle d’un parcours d’interprète, sa rencontre avec la cinétographie Laban (système d’écriture du mouvement, dont elle est diplômée en 1993) la conduit à s’intéresser à la recréation d’oeuvres chorégraphiques du XXe siècle et à co-fonder le Quatuor Albrecht Knust (1993-2001). Elle poursuit depuis ce travail de réinterprétation en se focalisant tout particulièrement sur les utopies du collectif. Elle reçoit en 2009 un Bessie Award pour sa réinterprétation de l’oeuvre majeure d’Anna Halprin, Parades & Changes (1965). Après sa réinterprétation de Parades and Changes, Anne Collod se lance, jusqu’au Mexique et au Japon, sur les traces des danses macabres.

Quelles relations entretenons-nous avec les morts ? De quelle façon les disparus - êtres et oeuvres - nous mettent-ils en mouvement ? Comment nous soutiennent-ils ou nous ébranlent-ils au sein de nos pratiques ? Qui est le mort, qui est le vivant ? Qui entraîne l’autre ? Qui manipule qui ? Le Parlement des invisibles est une danse macabre contemporaine qui met en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts. Tantôt procession, défilé, carnaval, farandole, poursuite, enlèvement, transe, possession, il s’appuie sur la dimension collective et sociale des danses macabres et sur leurs charges festive et satirique. Il convoque la désarticulation des normes, le documentaire et la fiction, le politique et le fantastique.
Le Parlement des invisibles est une pièce pour 5 danseurs et un dispositif de projection d’images filmées. Il invite une danse macabre allemande des années 30 à venir hanter le plateau sous forme d’images d’archives et d’actualisations dansées en direct. Cette Danse Macabre, oeuvre du chorégraphe Sigurd Leeder, figure essentielle de la danse allemande, sera le terrain d’expérimentation des notions d’altération et de décomposition d’une oeuvre. Elle permettra une mise en tension entre écriture chorégraphique du début du vingtième siècle et performance.
Prolongeant la dimension sociale et politique de la danse macabre du Moyen-Âge, le Parlement des invisibles convie également d’autres pratiques professionnelles à faire entendre les dialogues qu’elles mènent avec leurs morts, et notamment les plus indociles.
La pièce s’élabore à partir de différents documents : Entretiens, fictions, archives filmées, partitions dansées et partitions sonores.
Elle procède par une série d’expérimentations, de voyages, de collaborations, de résidences et d’ateliers pédagogiques avec des professionnels et des amateurs de tous âges. Des formes ouvertes, des petites formes ainsi qu’une installation et une exposition permettent de partager ce travail avec différents publics au cours de son élaboration.
Le Parlement des invisibles est né du désir d’aborder d’une autre manière le travail que je mène depuis plusieurs années en posant une hypothèse : la réactivation d’oeuvres chorégraphiques disparues grâce à l’interprétation des traces -documents ou partitions- qu’elles ont laissées serait une forme de conversation menée avec des disparus et une invitation aux morts à venir bousculer notre présent.
La Danse Macabre m’a paru être la compagne idéale pour conduire ce changement de perspective car la représentation de la relation entre les morts et les vifs qu’elle propose me perturbe par son étrangeté et me stimule en plaçant la danse, les renversements des ordres établis et la cohabitation de la réalité et de la fiction en son coeur.
Je suis partie sur ses traces au Mexique et au Japon grâce au soutien de deux programmes, une Résidence Hors les Murs de l’Institut Français et l’Aide à la Recherche et au Patrimoine du Ministère de la Culture. Ce nouveau projet de création est le fruit de ces investigations. Anne Collod

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE