Jonathan Châtel (Petit Eyolf, Théâtre Saragosse, mai 2015) nous
livre un théâtre qui travaille sur la nuance et la force d’évocation, avec des
acteurs sur le fil. Autoportrait et autocritique d’un homme en chute libre, Le
Chemin de Damas de Strindberg est une plongée au fond de nos paradoxes
et des crises qui traversent notre intimité. Jonathan Châtel adapte pour le
Festival d’Avignon 2015 la première partie de la pièce qui, selon lui, « porte
en elle la pureté du mouvement d’écriture, l’élan le plus entier et le plus
naïf ». Pour cela, il réécrit certains passages et emprunte des références à
des livres et à des films contemporains. Andreas – dont le personnage est
porté par l’excellent comédien Thierry Raynaud – est la figure de l’homme
d’aujourd’hui, de l’homme aliéné, du quidam. C’est l’Inconnu. Comme le
Saul biblique, il se débat dans ses tentatives de conversion et de réconciliation
avec la vie. Pièce sur la chute et notre besoin de consolation,
Andreas est aussi une pièce sur le refus et le combat qui nous presse de
nous réinventer.
Franco-norvégien, Jonathan Châtel tient peut-être du Nord une
sensibilité accrue aux variations de lumière, à la puissance des éléments
naturels et à leur influence sur les voix et sur les mouvements des corps.
Peut-être aussi est-ce une passion première pour le dessin qui le conduit
à chercher l’intensité du théâtre dans l’épure et la clarté des lignes.
Jonathan Châtel (Petit Eyolf, Théâtre Saragosse, mai 2015) nous
livre un théâtre qui travaille sur la nuance et la force d’évocation, avec des
acteurs sur le fil. Autoportrait et autocritique d’un homme en chute libre, Le
Chemin de Damas de Strindberg est une plongée au fond de nos paradoxes
et des crises qui traversent notre intimité. Jonathan Châtel adapte pour le
Festival d’Avignon 2015 la première partie de la pièce qui, selon lui, « porte
en elle la pureté du mouvement d’écriture, l’élan le plus entier et le plus
naïf ». Pour cela, il réécrit certains passages et emprunte des références à
des livres et à des films contemporains. Andreas – dont le personnage est
porté par l’excellent comédien Thierry Raynaud – est la figure de l’homme
d’aujourd’hui, de l’homme aliéné, du quidam. C’est l’Inconnu. Comme le
Saul biblique, il se débat dans ses tentatives de conversion et de réconciliation
avec la vie. Pièce sur la chute et notre besoin de consolation,
Andreas est aussi une pièce sur le refus et le combat qui nous presse de
nous réinventer.
Franco-norvégien, Jonathan Châtel tient peut-être du Nord une
sensibilité accrue aux variations de lumière, à la puissance des éléments
naturels et à leur influence sur les voix et sur les mouvements des corps.
Peut-être aussi est-ce une passion première pour le dessin qui le conduit
à chercher l’intensité du théâtre dans l’épure et la clarté des lignes.
MISE EN SCÈNE, ADAPTATION ET TRADUCTION JONATHAN CHÂTEL / ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE ENZO GIACOMAZZI / INTERPRÉTATION PAULINE ACQUART, PIERRE BAUX, THIERRY RAYNAUD, NATHALIE RICHARD / COLLABORATION ARTISTIQUE SANDRINE LE PORS / SCÉNOGRAPHIE GASPARD PINTA /LUMIÈRES MARIE-CHRISTINE SOMA / COSTUMES FANNY BROUSTE / MUSIQUE ÉTIENNE BONHOMME
CRÉDIT PHOTO JONATHAN CHÂTEL
Création au Festival d’Avignon 2015 - Cloître des Célestins. Coproduction Compagnie ELK, La Commune - Centre Dramatique National d’Aubervilliers, Tandem Douai/Arras - Scène Nationale, Le Festival d’Avignon 2015, Théâtre Olympia – Centre Dramatique Régional de Tours, Le Festival d’Automne à Paris, Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes avec le soutien du Studio Théâtre de Vitry Avec l’aide à la production de la DRAC Nord-Pas-de-Calais - Ministère de la Culture et de la communication, de la Région Nord-Pas-de-Calais / La scénographie est construite par les Ateliers du Théâtre de Nord/Lille. / Jonathan Châtel est artiste associé au Théâtre de la Commune – Centre Dramatique National d’Aubervilliers et à Tandem Douai Arras – scène nationale / Administration, production, diffusion EPOC productions.