mar 19 janv 20H30
Alban Richard, interprète chez Odile Duboc et Olga de Soto, chorégraphie avec As far as une méditation fascinante sur la spirale du temps et l’effacement des corps. La pièce offre la singulière vision de cinq corps prisonniers d’une boucle sans fin dans lesquels les mouvements se répètent, à peine altérés à chaque reprise. Les danseurs entrent et sortent du plateau, projetés ou avalés par un espace noir qui les absorbe à mesure que des vêtements viennent recouvrir leur nudité. Ils se figent, s’effondrent, sursautent, déroulent leurs gestes dans un avant-arrière infini. Les interprètes ont composé leurs partitions chorégraphiques à partir de scènes de films dans lesquels les personnages sont frappés d’effroi ou de stupeur : La Leçon de piano de Jane Campion et Répulsion de Roman Polanski, entre autres. Pris dans l’étau d’une écriture extrêmement précise, les danseurs semblent au seuil d’un purgatoire dont ils ne peuvent mesurer le gouffre. « Avec As far as, pièce mouvementée et très plastique, comme soufflée par un vent implacable, le chorégraphe Alban Richard poursuit son travail obsessionnel sur la course, le mouvement perpétuel et la spirale. Lancés comme des comètes, les danseurs tournent et s’enroulent de façon insistante, inscrivant dans l’espace des variations infimes qui font de cette pièce un très bel exercice d’hypnose. » Rosita Boisseau
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 0h50
Conception et chorégraphie Alban Richard Lumières Valérie Sigward Musique Laurent Perrier Costumes Corine Petitpierre Assistante chorégraphique Daphné Mauger Interprètes Cyril Accorsi, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano, Laëtitia Passard
Alban Richard, interprète chez Odile Duboc et Olga de Soto, chorégraphie avec As far as une méditation fascinante sur la spirale du temps et l’effacement des corps. La pièce offre la singulière vision de cinq corps prisonniers d’une boucle sans fin dans lesquels les mouvements se répètent, à peine altérés à chaque reprise. Les danseurs entrent et sortent du plateau, projetés ou avalés par un espace noir qui les absorbe à mesure que des vêtements viennent recouvrir leur nudité. Ils se figent, s’effondrent, sursautent, déroulent leurs gestes dans un avant-arrière infini. Les interprètes ont composé leurs partitions chorégraphiques à partir de scènes de films dans lesquels les personnages sont frappés d’effroi ou de stupeur : La Leçon de piano de Jane Campion et Répulsion de Roman Polanski, entre autres. Pris dans l’étau d’une écriture extrêmement précise, les danseurs semblent au seuil d’un purgatoire dont ils ne peuvent mesurer le gouffre. « Avec As far as, pièce mouvementée et très plastique, comme soufflée par un vent implacable, le chorégraphe Alban Richard poursuit son travail obsessionnel sur la course, le mouvement perpétuel et la spirale. Lancés comme des comètes, les danseurs tournent et s’enroulent de façon insistante, inscrivant dans l’espace des variations infimes qui font de cette pièce un très bel exercice d’hypnose. » Rosita Boisseau