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AU NOMBRE DES CHOSES
SERGE RICCI
CIE MI-OCTOBRE

SAMEDI 24 MARS

Danse / SAMEDI 24 MARS | 21H
/ Le chorégraphe Serge Ricci signe avec le quatuor Au nombre des choses une invitation à suivre les métamorphoses du corps.
Il explore le relation de dépendance, de ressemblance entre le corps et l’espace, halo lumineux qui recentre le regard, champ obscur qui se perd dans un hors cadre.

Le chorégraphe Serge Ricci signe avec le quatuor Au nombre des choses une invitation à suivre les métamorphoses du corps.

Il explore le relation de dépendance, de ressemblance entre le corps et l’espace, halo lumineux qui recentre le regard, champ obscur qui se perd dans un hors cadre. L’espace est animé de dilatations et de rétractations tout comme le corps est d’abord happé, évanescent, puis restitué au plateau. Les corps en jeu sont interchangeables, doubles, doublés, fragmentés par l’utilisation de la lumière, par les vêtements ou les costumes qui les dissimulent et les révèlent tour à tour. Créatures étranges, silhouettes anonymes, ombres ou corps dénudés, les danseurs ne cessent de se vêtir, de se dévêtir, de s’échanger leurs costumes. La plastique du corps s’efface dans une combinaison noire qui oblitère l’humain, les silhouettes se multiplient en une série de mannequins animés qui se détraquent à mesure que s’épuise la musique. Les interprètes se fondent dans le décor à travers un dispositif scénographique qui privilégie les effets d’anamorphose. Ils deviennent cet amas de tissus sur le sol, cette forme qui semble naître d’un tapis. Sur le plateau règne une confusion analogue à celle qui gouverne l’univers du rêve. Les danseurs sont tantôt suspendus, immobiles, figés dans des poses photographiques, tantôt mus par des impulsions qui semblent naître de leur environnement. Le temps se dilate et perd de son épaisseur, structure circulaire engluée dans une durée subjective. Le spectacle évolue selon la logique des livres d’images, des jeux, des peurs, des souvenirs d’enfance, des pensées, des rires aussi.

« Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde et sa cohésion est celle d’une chose. »
MERLEAU-PONTY, L’oeil et l’esprit, 1960.


Création le 20 juin 2005 dans le cadre du Festival les Connivences de juin - CCN de Nantes. Coproduction Cie Mi-Octobre / Serge Ricci, CCN de Nantes Brumachon/Lamarche, Forum Culturel de Blanc Mesnil, Micadanses (Paris). Soutien diffusion ARCADI. Cie Mi-Octobre est soutenue par la DRAC Ile de France (aide aux compagnies chorégraphiques) Résidence à Micadanses et au Forum - SC de Blanc Mesnil, avec le soutien du CG de la Seine-Saint-Denis.

Théâtre Saragosse
Durée 1H20

Conception Serge Ricci et Fabien Almakiewicz Création Lumière Boris Molinié Création Musicale Sylvain Chauveau Création costumes Misa Ishibashi et Alexandra Gilbert Régisseur son Julien Benezet Matériau chorégraphique et interprétation Fabien Almakiewicz, Alexandra Gilbert, Antonin Lambert et Serge Ricci.

Le chorégraphe Serge Ricci signe avec le quatuor Au nombre des choses une invitation à suivre les métamorphoses du corps.

Il explore le relation de dépendance, de ressemblance entre le corps et l’espace, halo lumineux qui recentre le regard, champ obscur qui se perd dans un hors cadre. L’espace est animé de dilatations et de rétractations tout comme le corps est d’abord happé, évanescent, puis restitué au plateau. Les corps en jeu sont interchangeables, doubles, doublés, fragmentés par l’utilisation de la lumière, par les vêtements ou les costumes qui les dissimulent et les révèlent tour à tour. Créatures étranges, silhouettes anonymes, ombres ou corps dénudés, les danseurs ne cessent de se vêtir, de se dévêtir, de s’échanger leurs costumes. La plastique du corps s’efface dans une combinaison noire qui oblitère l’humain, les silhouettes se multiplient en une série de mannequins animés qui se détraquent à mesure que s’épuise la musique. Les interprètes se fondent dans le décor à travers un dispositif scénographique qui privilégie les effets d’anamorphose. Ils deviennent cet amas de tissus sur le sol, cette forme qui semble naître d’un tapis. Sur le plateau règne une confusion analogue à celle qui gouverne l’univers du rêve. Les danseurs sont tantôt suspendus, immobiles, figés dans des poses photographiques, tantôt mus par des impulsions qui semblent naître de leur environnement. Le temps se dilate et perd de son épaisseur, structure circulaire engluée dans une durée subjective. Le spectacle évolue selon la logique des livres d’images, des jeux, des peurs, des souvenirs d’enfance, des pensées, des rires aussi.

« Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde et sa cohésion est celle d’une chose. »
MERLEAU-PONTY, L’oeil et l’esprit, 1960.


Création le 20 juin 2005 dans le cadre du Festival les Connivences de juin - CCN de Nantes. Coproduction Cie Mi-Octobre / Serge Ricci, CCN de Nantes Brumachon/Lamarche, Forum Culturel de Blanc Mesnil, Micadanses (Paris). Soutien diffusion ARCADI. Cie Mi-Octobre est soutenue par la DRAC Ile de France (aide aux compagnies chorégraphiques) Résidence à Micadanses et au Forum - SC de Blanc Mesnil, avec le soutien du CG de la Seine-Saint-Denis.

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