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La cour (Il Cortile)
Spiro Scimone (Italie)
Mardi 30 novembre à 21h
JPEG - 12.9 ko
(c) Caselli Nirmal

Spiro Scimone et Francesco Sframeli proposent dans « Il cortile » (La cour) une réflexion à partir des petites obsessions du quotidien sur la responsabilité de l’artiste face à un monde qui semble si souvent se déhumaniser.

La compagnie Scimone-Sframeli se présente sur les scènes italiennes dès 1990 avec sa première création Emigranti (Les émigrants) de Mrozek.

Spiro Scimone écrit, en 1994, sa première œuvre, Nunzio, pour laquelle il utilise le dialecte sicilien de Messine. Mise en scène par Carlo Cecchi, l’un des personnages de premier plan du théâtre italien, la pièce reçoit les éloges du public et des critiques italiens et étrangers. « Il cortile » (La Cour) est la dernière création du duo Scimone-Sframeli.

Dans un huis-clos, en plein air, trois clochards métaphysiques à la délicate fraternité survivent dans une arrière-cour jonchée d’immondices : « Il cortile » (La Cour). Hors abri, sans abri, Tano, Peppe et l’Autre s’y adonnent à leurs petites manies, alternant l’abstraction cruelle et le réalisme poétique.

« Ce caractère surréel, mêlé à une façon naturelle d’affronter des situations extrêmes, nous transmet une sensation de stupeur, écrit le critique italien Franco Quadri, stupeur qui porte au rire quand on assiste aux duos auxquels Spiro Scimone et son inséparable ami Francesco Sframeli se livrent sur scène. Pourtant la tragédie est là, elle se montre alors même qu’on la repousse, entre pleurs et rires, à la façon de ce qu’aimait tant le grand Irlandais Samuel Beckett. (...) Cette Cour représente la projection d’un monde qui n’est pas forcément éloigné du nôtre. (...) Sans sourciller, nos deux héros résistent, au nom de cette extraordinaire faculté d’adaptation et d’espérance infinie dont l’humanité s’est toujours montrée capable. »

En italien surtitré en français

Texte
Spiro Scimone
Mise en scène
Valerio Binasco
Avec
Francesco Sframeli
Spiro Scimone
Nicola Rignanese
Création lumières
Béatrice Ficalbi
Scénographie et costumes
Titina Maselli
Assistant à la mise en scène
Léonardo Pischedda
Production
Compagnia Scimone Sframeli
Coproduction
Théâtre Garonne (Toulouse)
Festival d’automne à Paris,
Orestiadi di Gibellina,
KunstenFESTIVALdesArts (Bruxelles).

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(c) Caselli Nirmal

Spiro Scimone et Francesco Sframeli proposent dans « Il cortile » (La cour) une réflexion à partir des petites obsessions du quotidien sur la responsabilité de l’artiste face à un monde qui semble si souvent se déhumaniser.

La compagnie Scimone-Sframeli se présente sur les scènes italiennes dès 1990 avec sa première création Emigranti (Les émigrants) de Mrozek.

Spiro Scimone écrit, en 1994, sa première œuvre, Nunzio, pour laquelle il utilise le dialecte sicilien de Messine. Mise en scène par Carlo Cecchi, l’un des personnages de premier plan du théâtre italien, la pièce reçoit les éloges du public et des critiques italiens et étrangers. « Il cortile » (La Cour) est la dernière création du duo Scimone-Sframeli.

Dans un huis-clos, en plein air, trois clochards métaphysiques à la délicate fraternité survivent dans une arrière-cour jonchée d’immondices : « Il cortile » (La Cour). Hors abri, sans abri, Tano, Peppe et l’Autre s’y adonnent à leurs petites manies, alternant l’abstraction cruelle et le réalisme poétique.

« Ce caractère surréel, mêlé à une façon naturelle d’affronter des situations extrêmes, nous transmet une sensation de stupeur, écrit le critique italien Franco Quadri, stupeur qui porte au rire quand on assiste aux duos auxquels Spiro Scimone et son inséparable ami Francesco Sframeli se livrent sur scène. Pourtant la tragédie est là, elle se montre alors même qu’on la repousse, entre pleurs et rires, à la façon de ce qu’aimait tant le grand Irlandais Samuel Beckett. (...) Cette Cour représente la projection d’un monde qui n’est pas forcément éloigné du nôtre. (...) Sans sourciller, nos deux héros résistent, au nom de cette extraordinaire faculté d’adaptation et d’espérance infinie dont l’humanité s’est toujours montrée capable. »

En italien surtitré en français

Texte
Spiro Scimone
Mise en scène
Valerio Binasco
Avec
Francesco Sframeli
Spiro Scimone
Nicola Rignanese
Création lumières
Béatrice Ficalbi
Scénographie et costumes
Titina Maselli
Assistant à la mise en scène
Léonardo Pischedda
Production
Compagnia Scimone Sframeli
Coproduction
Théâtre Garonne (Toulouse)
Festival d’automne à Paris,
Orestiadi di Gibellina,
KunstenFESTIVALdesArts (Bruxelles).

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