En partenariat avec L’agora
Chorégraphe fantaisiste, adepte de la manipulation des corps et des petites mécaniques retorses, Nathalie Pernette a fabriqué son dernier spectacle, La Maison, comme un jeu de dominos chorégraphique. Cette pièce infernale et burlesque s’inspire notamment de la savoureuse scène de la cuisine dans Mon Oncle de Jacques Tati, dans laquelle Monsieur Hulot se trouve aux prises avec des ustensiles ultramodernes et incontrôlables. La cuisine imaginée par Nathalie Pernette, tout aussi indocile, donne bien du fil à retordre aux deux personnages farfelus qui s’y aventurent. Des portes du buffet qui s’ouvrent toutes seules aux tiroirs qui refusent de se fermer, en passant par le poste de radio qui déraille ou la robinetterie qui s’étire de manière fantastique, les objets sont assurément rebelles. Les deux interprètes aux allures de clowns-explorateurs se faufilent, basculent, glissent, dans un déferlement d’actions brèves ou de soudains ralentis. Pris dans une série de réactions en chaîne, ils tentent de rattraper l’avalanche de conséquences induite par un premier geste malheureux. La pièce ménage des passages incessants du réel à l’imaginaire : la fissure de la table prend les dimensions d’une banquise en rupture, le frigo se révèle abriter un monstre, yéti à longues dents. Nathalie Pernette signe là une très belle miniature teintée d’humour et de rêverie. La Maison a été nommée aux Molières 2009 dans la catégorie Jeune Public.
Tarif C
Séance scolaire à 14H30
Théâtre Saragosse
Durée 0h50
Chorégraphie Nathalie Pernette assistée de Regina Meier Interprétation Laurent Falguiéras et Sébastien Laurent Scénographie Daniel Pernette Création musicale Franck Gervais Lumières Caroline Nguyen Direction technique Stéphane Magnin
En partenariat avec L’agora
Chorégraphe fantaisiste, adepte de la manipulation des corps et des petites mécaniques retorses, Nathalie Pernette a fabriqué son dernier spectacle, La Maison, comme un jeu de dominos chorégraphique. Cette pièce infernale et burlesque s’inspire notamment de la savoureuse scène de la cuisine dans Mon Oncle de Jacques Tati, dans laquelle Monsieur Hulot se trouve aux prises avec des ustensiles ultramodernes et incontrôlables. La cuisine imaginée par Nathalie Pernette, tout aussi indocile, donne bien du fil à retordre aux deux personnages farfelus qui s’y aventurent. Des portes du buffet qui s’ouvrent toutes seules aux tiroirs qui refusent de se fermer, en passant par le poste de radio qui déraille ou la robinetterie qui s’étire de manière fantastique, les objets sont assurément rebelles. Les deux interprètes aux allures de clowns-explorateurs se faufilent, basculent, glissent, dans un déferlement d’actions brèves ou de soudains ralentis. Pris dans une série de réactions en chaîne, ils tentent de rattraper l’avalanche de conséquences induite par un premier geste malheureux. La pièce ménage des passages incessants du réel à l’imaginaire : la fissure de la table prend les dimensions d’une banquise en rupture, le frigo se révèle abriter un monstre, yéti à longues dents. Nathalie Pernette signe là une très belle miniature teintée d’humour et de rêverie. La Maison a été nommée aux Molières 2009 dans la catégorie Jeune Public.