Nacera Belaza présente Le Cri, une pièce inspirée par la foi et le plaisir de la danse, d’une sobriété vertigineuse tenant du rite ancien. Sur un mixage magique des voix de la Callas et de la chanteuse Amy Winehouse, la présence envoûtante de Nacera et Dalila Belaza prend une densité très émouvante.
mardi 10 mai 20h30
Théâtre Saragosse
Nacera Belaza présente Le Cri, une pièce inspirée par la foi et le plaisir de la danse, d’une sobriété vertigineuse. Accompagnée de sa soeur Dalila Belaza, la chorégraphe s’ancre dans le sol et enclenche une boucle chorégraphique minimaliste tenant du rite ancien, qui finit par déborder en larges vagues déferlantes. Nacera Belaza fait monter la tension jusqu’au bord du cri : « Le cri c’est lorsque l’ancrage ne cède pas ». Lointain écho des pièces d’Anne Teresa de Keersmaeker, qui, comme Fase (1982), ont marqué l’histoire de la danse, Le Cri est exceptionnel d’honnêteté, d’acharnement, de pur plaisir.
Sur un mixage magique des voix de la Callas et de la chanteuse Amy Winehouse, la présence envoûtante des deux danseuses prend une densité très émouvante.
« Le Cri, sans jeu de mot, laisse sans voix. Les visages des danseuses sont transfigurés en fin de représentation. [...] Pas de transe ni de danse du ventre pour satisfaire un public en mal d’exotisme. Nacera Belaza tranche dans l’espace. Le geste, la parole sont incisifs. Deux corps distincts pour un même trajet, ou peut-être l’inverse, deux trajets différents pour des corps distincts. Puissant. » Marie-Christine Vernay, Libération, 05/08
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 50 MIN
Nacera Belaza présente Le Cri, une pièce inspirée par la foi et le plaisir de la danse, d’une sobriété vertigineuse. Accompagnée de sa soeur Dalila Belaza, la chorégraphe s’ancre dans le sol et enclenche une boucle chorégraphique minimaliste tenant du rite ancien, qui finit par déborder en larges vagues déferlantes. Nacera Belaza fait monter la tension jusqu’au bord du cri : « Le cri c’est lorsque l’ancrage ne cède pas ». Lointain écho des pièces d’Anne Teresa de Keersmaeker, qui, comme Fase (1982), ont marqué l’histoire de la danse, Le Cri est exceptionnel d’honnêteté, d’acharnement, de pur plaisir.
Sur un mixage magique des voix de la Callas et de la chanteuse Amy Winehouse, la présence envoûtante des deux danseuses prend une densité très émouvante.
« Le Cri, sans jeu de mot, laisse sans voix. Les visages des danseuses sont transfigurés en fin de représentation. [...] Pas de transe ni de danse du ventre pour satisfaire un public en mal d’exotisme. Nacera Belaza tranche dans l’espace. Le geste, la parole sont incisifs. Deux corps distincts pour un même trajet, ou peut-être l’inverse, deux trajets différents pour des corps distincts. Puissant. » Marie-Christine Vernay, Libération, 05/08
Chorégraphie Nacera Belaza / Interprètes Dalila Belaza, Nacera Belaza / Lumière Eric Soyer / Régie lumière Christophe Renaud Prix de la Révélation chorégraphique de l’année 2008, décerné par le Syndicat professionnel de la Critique Théâtre, Musique, Danse.