Thomas Ostermeier, directeur de la Schaubühne de Berlin remarqué pour ses dispositifs scéniques somptueux autant que pour sa direction d’acteurs, crée Les Revenants. Le metteur en scène, qui a déjà monté Hedda Gabler, La Maison de Poupée, La Mort de Danton, a une prédilection pour les textes de Henrik Ibsen. Il en aime l’inconfort, le tomber de masques lyrique mais efficace. Comme toujours, la machine théâtrale d’Ibsen s’en prend de front à l’hypocrisie d’une société plombée par l’esprit bourgeois et le puritanisme le plus étriqué.
Au coeur de ce manège désenchanté, une présence sidérante, celle de Valérie Dréville en mère Courage. Propriétaire d’un beau domaine perdu à proximité d’un fjord, la veuve Alving a toujours tout fait pour cacher les frasques de son notable de mari. Elle est la figure centrale d’une famille qui vit entre le souvenir trafiqué du père et la dérive du fils frappé par une maladie dégénérative.
Une pièce qui nous rappelle que les faux-semblants, l’hypocrisie, la religiosité rapace, le mépris des femmes et des artistes, le désarroi des jeunes gens et le culte de l’argent n’en finissent jamais de revenir.
En partenariat avec Le Parvis, scène nationale Tarbes Pyrénées
Thomas Ostermeier, directeur de la Schaubühne de Berlin remarqué pour ses dispositifs scéniques somptueux autant que pour sa direction d’acteurs, crée Les Revenants. Le metteur en scène, qui a déjà monté Hedda Gabler, La Maison de Poupée, La Mort de Danton, a une prédilection pour les textes de Henrik Ibsen. Il en aime l’inconfort, le tomber de masques lyrique mais efficace. Comme toujours, la machine théâtrale d’Ibsen s’en prend de front à l’hypocrisie d’une société plombée par l’esprit bourgeois et le puritanisme le plus étriqué.
Au coeur de ce manège désenchanté, une présence sidérante, celle de Valérie Dréville en mère Courage. Propriétaire d’un beau domaine perdu à proximité d’un fjord, la veuve Alving a toujours tout fait pour cacher les frasques de son notable de mari. Elle est la figure centrale d’une famille qui vit entre le souvenir trafiqué du père et la dérive du fils frappé par une maladie dégénérative.
Une pièce qui nous rappelle que les faux-semblants, l’hypocrisie, la religiosité rapace, le mépris des femmes et des artistes, le désarroi des jeunes gens et le culte de l’argent n’en finissent jamais de revenir.
En partenariat avec Le Parvis, scène nationale Tarbes Pyrénées
Mise en scène Thomas Ostermeier
D’après Henrik Ibsen
Traduction et adaptation Olivier Cadiot,
Thomas Ostermeier
Scénographie Jan Pappelbaum
Assistante à la scénographie
Simira Raebsamen
Dramaturgie Gianni Schneider
Vidéo de scène Sébastien Dupouey
Lumière Marie-Christine Soma
Costumes Nina Wetzel
Assistante costumes Marie Abel
Musique Nils Ostendorf
Assistante à la mise en scène Elisa Leroy
Stagiaire à la mise en scène Ronja Römer
Construction décor
Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne
Avec Eric Caravaca, Valérie Dréville,
Jean-Pierre Gos, François Loriquet,
Mélodie Richard
Crédits photos Mario Del Curto