Honorée du Grand Prix du Syndicat de la critique pour sa pièce Basso ostinato, trio ironique présenté avec succès en 2008 au Théâtre Saragosse, Caterina Sagna complète sa distribution masculine d’un trio féminin pour composer sa dernière création intitulée P.O.M.P.E.I. C’est à la question « que peut la danse, art éphémère par essence, contre l’entreprise d’érosion du temps ? » que se confronte Caterina Sagna avec P.O.M.P.E.I. Dans les replis d’un immense parachute blanc se glissent Alessandro Bernardeschi, Antonio Montanile et Mauro Paccagnella. Entre ratage précis et subtil décalage, le trio s’emballe dans les spirales du mouvement et soupire d’amers commentaires sur le métier de danseurs. A cette ironique critique, répondent en vidéo Viviane De Muynck, Maria Fossati et Elena Paccagnella, trois femmes d’âges, de corporéité et d’histoires différentes. De ce dialogue entre des corps sur scène, ceux des hommes, danseurs aguerris au mouvement, qui constituent à eux trois un corps interchangeable, et des corps projetés, ceux des femmes, qui sont des images jouant au contraire sur leurs différences propres, la chorégraphe italienne poursuit sa fresque sensible sur le mystère expressif et émotif de la danse. « Le corps est un langage que Caterina Sagna, telle une archéologue, traque et révèle de ses formes les plus enfouies à ses manifestations les plus sculpturales. » Rosita Boisseau
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H10
chorégraphie Caterina Sagna dramaturgie Roberto Fratini Serafide décors et costumes Tobia Ercolino conseiller musical Luca Berni lumière Philippe Gladieux interprètes Alessandro Bernardeschi, Antonio Montanile, Mauro Paccagnella réalisation et montage vidéo Daniele Riccioni directeur de la photographie David Becheri prise et montage audio Carlo Bottos interprètes vidéo Viviane De Muynch, Maria Fossati, Elena Paccagnella
Honorée du Grand Prix du Syndicat de la critique pour sa pièce Basso ostinato, trio ironique présenté avec succès en 2008 au Théâtre Saragosse, Caterina Sagna complète sa distribution masculine d’un trio féminin pour composer sa dernière création intitulée P.O.M.P.E.I. C’est à la question « que peut la danse, art éphémère par essence, contre l’entreprise d’érosion du temps ? » que se confronte Caterina Sagna avec P.O.M.P.E.I. Dans les replis d’un immense parachute blanc se glissent Alessandro Bernardeschi, Antonio Montanile et Mauro Paccagnella. Entre ratage précis et subtil décalage, le trio s’emballe dans les spirales du mouvement et soupire d’amers commentaires sur le métier de danseurs. A cette ironique critique, répondent en vidéo Viviane De Muynck, Maria Fossati et Elena Paccagnella, trois femmes d’âges, de corporéité et d’histoires différentes. De ce dialogue entre des corps sur scène, ceux des hommes, danseurs aguerris au mouvement, qui constituent à eux trois un corps interchangeable, et des corps projetés, ceux des femmes, qui sont des images jouant au contraire sur leurs différences propres, la chorégraphe italienne poursuit sa fresque sensible sur le mystère expressif et émotif de la danse. « Le corps est un langage que Caterina Sagna, telle une archéologue, traque et révèle de ses formes les plus enfouies à ses manifestations les plus sculpturales. » Rosita Boisseau