Le chorégraphe Georges Appaix, féru de jazz et d’improvisation, poursuit sa déclinaison de l’alphabet dans cette nouvelle création, joyeuse alchimie de mots, de sons et de gestes. Entre Buster Keaton et Pirandello, la pièce traque la petite étincelle qui rend possible la magie du spectacle.
Après Once upon a time, présenté au Théâtre Saragosse en 2007, le chorégraphe marseillais Georges Appaix, féru de jazz et d’improvisation, poursuit sa déclinaison de l’alphabet dans cette nouvelle création, joyeuse alchimie de mots, de sons et de gestes.
Rien que cette ampoule... envisage le plateau comme une page blanche et refait, avec le spectateur, le chemin qui conduit à la création. Entre Buster Keaton et Pirandello, la pièce traque la petite étincelle qui rend possible la magie du spectacle. Cette magie se décèle dans le jeu de passe-passe gestuel et vocal continu qui emporte les sept interprètes dans une certaine poésie de l’inattendu. Le chorégraphe invente d’innombrables accidents de plateau, des presque-ratages organisés, pour inciter le spectateur à le suivre dans une exploration du « champ des possibles ». La musique, de Coleman à Lou Reed, confère à cet hymne chorégraphique au mouvement et à l’imagination le swing qui lui convient. La pièce, qui repose sur une étonnante combinaison de précision et d’improvisation, est une variation sur le déséquilibre. Et, comme toujours chez Georges Appaix, déséquilibre rime d’abord avec libre.
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H05
Après Once upon a time, présenté au Théâtre Saragosse en 2007, le chorégraphe marseillais Georges Appaix, féru de jazz et d’improvisation, poursuit sa déclinaison de l’alphabet dans cette nouvelle création, joyeuse alchimie de mots, de sons et de gestes.
Rien que cette ampoule... envisage le plateau comme une page blanche et refait, avec le spectateur, le chemin qui conduit à la création. Entre Buster Keaton et Pirandello, la pièce traque la petite étincelle qui rend possible la magie du spectacle. Cette magie se décèle dans le jeu de passe-passe gestuel et vocal continu qui emporte les sept interprètes dans une certaine poésie de l’inattendu. Le chorégraphe invente d’innombrables accidents de plateau, des presque-ratages organisés, pour inciter le spectateur à le suivre dans une exploration du « champ des possibles ». La musique, de Coleman à Lou Reed, confère à cet hymne chorégraphique au mouvement et à l’imagination le swing qui lui convient. La pièce, qui repose sur une étonnante combinaison de précision et d’improvisation, est une variation sur le déséquilibre. Et, comme toujours chez Georges Appaix, déséquilibre rime d’abord avec libre.
Création 2008 / Texte et mise en scène Georges Appaix / Interprétation Georges Appaix, Séverine Bauvais, Jean-Paul Bourel, François Bouteau, Wendy Cornu, Sabine Macher, Gill Viandier / Lumière et régie générale Xavier Longo / Son Olivier Renouf / Costumes Michèle Paldacci et Tristan Bezandry au Petit Atelier / Régie son Emmanuel Proust / Extraits musicaux Tim Berne, Ornette Coleman, Lou Reed, Marc Ducret, Otis Redding / Diffusion et production Émilie Borredon / Administration Denise Le Guidec