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Sniper (création)
Renaud Cojo
Jeudi 20 janvier 2005 à 21h
durée
JPEG - 20.5 ko
© Renaud Cojo

ATTENTION : la représentation de SNIPER du vendredi 21 janvier est annulée

Dans Sniper, Renaud Cojo met en scène la guerre, une guerre qui n’est pas située mais que l’on sent proche de nous, et nous propose une réflexion sur l’appétit de barbarie dans une société où la guerre est sans cesse rejouée.

Sniper de Pavel Hak, Tchèque d’origine écrivain en français, hanté par la violence, est un texte court, massif et asphyxiant, sur la guerre, ses logiques et sa rationnalité monstrueuse. L’écriture, aussi neutre et objective qu’un procès-verbal, ne pèse pas pour la moindre part dans l’horreur du témoignage. Rien n’est évoqué chez Pavel Hak qui ne soit montré par le détail. Une horreur absolue qui remet tout en perspective, à commencer par la notion même d’humanité. Ici, les protagonistes du drame sont tour à tour un tireur isolé, une bande de fuyards anonymes emmenée par une muette, un homme exténué qui cherche le cadavre de ses proches, ainsi que des militaires interrogeant des femmes qu’ils finiront « naturellement » par violer.

Dans sa mise en scène, Renaud Cojo met d’abord le spectateur face à lui-même, au tréfonds de la douleur d’avant l’humanité. Il fait le choix de travailler avec un électro-accousticien afin d’agir directement sur la perception de chacun sur des systèmes de tensions physiques et non narratifs.
« Ma volonté de porter à l’espace du visible l’ignonimie de la barbarie guerrière s’axe d’abord sur la nécessité de composer avec l’ombre plutôt que la dénier afin d’homéopathiser le mal jusqu’à le dépasser, écrit Renaud Cojo. Le destin de l’humanité ne peut se faire d’abord sans la reconnaissance de cet appétit du chaos pour ensuite le transfigurer. Fonder une reconnaissance commune à ce lien, afin de cerner notre appétit d’une harmonie fraternelle. Ma mise en scène de Sniper participera à l’exploration de cet obscur comme un travail archéologique, remonter vers les strates souterraines d’une conscience en vacances afin de nous donner à réfléchir sur la « condition d’humain ».

Mise en scène
Renaud Cojo
Texte de
Pavel Hak, Edité chez Tristram
Avec
Bruno Blairet, Etienne Kimès
Espace scénographique
Eric Blosse
Création électroaccoustique
Johan Loiseau
Diffusion sonore
Nicolas Barillot
Remerciements
Frédéric Blanc
Coproduction
Cie Ouvre le Chien,
Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA)
Avec le soutien de
TNT Manufacture de Chaussures.
Lieux Publics, Centre National de Création des arts de la rue, Marseille
Espaces Pluriels, Scène conventionnée, danse théâtre Pau Béarn,
Centre culturel de Terrasson la Gare Mondiale, Bergerac
La Compagnie Ouvre le Chien est subventionnée par
le Ministère de la culture / la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Aquitaine
le Conseil Régional d’Aquitaine,
le Conseil Général de la Gironde et la ville de Bordeaux.

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© Renaud Cojo

ATTENTION : la représentation de SNIPER du vendredi 21 janvier est annulée

Dans Sniper, Renaud Cojo met en scène la guerre, une guerre qui n’est pas située mais que l’on sent proche de nous, et nous propose une réflexion sur l’appétit de barbarie dans une société où la guerre est sans cesse rejouée.

Sniper de Pavel Hak, Tchèque d’origine écrivain en français, hanté par la violence, est un texte court, massif et asphyxiant, sur la guerre, ses logiques et sa rationnalité monstrueuse. L’écriture, aussi neutre et objective qu’un procès-verbal, ne pèse pas pour la moindre part dans l’horreur du témoignage. Rien n’est évoqué chez Pavel Hak qui ne soit montré par le détail. Une horreur absolue qui remet tout en perspective, à commencer par la notion même d’humanité. Ici, les protagonistes du drame sont tour à tour un tireur isolé, une bande de fuyards anonymes emmenée par une muette, un homme exténué qui cherche le cadavre de ses proches, ainsi que des militaires interrogeant des femmes qu’ils finiront « naturellement » par violer.

Dans sa mise en scène, Renaud Cojo met d’abord le spectateur face à lui-même, au tréfonds de la douleur d’avant l’humanité. Il fait le choix de travailler avec un électro-accousticien afin d’agir directement sur la perception de chacun sur des systèmes de tensions physiques et non narratifs.
« Ma volonté de porter à l’espace du visible l’ignonimie de la barbarie guerrière s’axe d’abord sur la nécessité de composer avec l’ombre plutôt que la dénier afin d’homéopathiser le mal jusqu’à le dépasser, écrit Renaud Cojo. Le destin de l’humanité ne peut se faire d’abord sans la reconnaissance de cet appétit du chaos pour ensuite le transfigurer. Fonder une reconnaissance commune à ce lien, afin de cerner notre appétit d’une harmonie fraternelle. Ma mise en scène de Sniper participera à l’exploration de cet obscur comme un travail archéologique, remonter vers les strates souterraines d’une conscience en vacances afin de nous donner à réfléchir sur la « condition d’humain ».

Mise en scène
Renaud Cojo
Texte de
Pavel Hak, Edité chez Tristram
Avec
Bruno Blairet, Etienne Kimès
Espace scénographique
Eric Blosse
Création électroaccoustique
Johan Loiseau
Diffusion sonore
Nicolas Barillot
Remerciements
Frédéric Blanc
Coproduction
Cie Ouvre le Chien,
Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA)
Avec le soutien de
TNT Manufacture de Chaussures.
Lieux Publics, Centre National de Création des arts de la rue, Marseille
Espaces Pluriels, Scène conventionnée, danse théâtre Pau Béarn,
Centre culturel de Terrasson la Gare Mondiale, Bergerac
La Compagnie Ouvre le Chien est subventionnée par
le Ministère de la culture / la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Aquitaine
le Conseil Régional d’Aquitaine,
le Conseil Général de la Gironde et la ville de Bordeaux.

DISTRIBUTION

   
ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE D'INTÉRÊT
NATIONAL ART ET CRÉATION DANSE
17 AVENUE DE SARAGOSSE
64000 PAU