Eléonore Didier, marquée par ses rencontres comme interprète auprès de Bob Wilson, Carlota Ikeda ou Pierre Droulers, s’est inspirée des notions de la photographie. Elle parvient, depuis des gestes de déplacement nets et sobres, à densifier la trace visuelle de sa présence, à la façon d’un bain dans un révélateur.
Découverte chorégraphique
Eléonore Didier, marquée par ses rencontres comme interprète auprès de Bob Wilson, Carlota Ikeda ou Pierre Droulers, amorce en 2000 un travail d’auteur et mène la quête d’une danse née de l’observation, profondément liée à la vie et à notre mode de vie.
« C’est peu de dire que Solides,Lisboa d’Éléonore Didier a laissé l’impression d’un duo suffocant d’intelligence et de beauté. La jeune chorégraphe et interprète s’est inspirée des notions de la photographie. Ainsi, parvient-elle, depuis des gestes de déplacement nets et sobres, à densifier la trace visuelle de sa présence, à la façon d’un bain dans un révélateur qui densifierait les traits et la consistance de ses mouvements. Ainsi conduite avec une maîtrise absolue des intensités, sans le moindre tapage gestuel, son écriture chorégraphique exerce un pouvoir de fascination médusant. Une seconde partie la voit rejointe sur le plateau par un performer. Il demeure totalement impassible, comme si tous deux s’ignoraient complètement. Or, il en découle le creusement d’un vide abyssal entre ces deux présences, comme un contraste qui renforce encore la sensation de vibration pure de la moindre parcelle de corps, au moindre instant. » Gérard Mayen, Danser, 03/09
Tarif C
Théâtre Saragosse
Durée 45 MIN
Découverte chorégraphique
Eléonore Didier, marquée par ses rencontres comme interprète auprès de Bob Wilson, Carlota Ikeda ou Pierre Droulers, amorce en 2000 un travail d’auteur et mène la quête d’une danse née de l’observation, profondément liée à la vie et à notre mode de vie.
« C’est peu de dire que Solides,Lisboa d’Éléonore Didier a laissé l’impression d’un duo suffocant d’intelligence et de beauté. La jeune chorégraphe et interprète s’est inspirée des notions de la photographie. Ainsi, parvient-elle, depuis des gestes de déplacement nets et sobres, à densifier la trace visuelle de sa présence, à la façon d’un bain dans un révélateur qui densifierait les traits et la consistance de ses mouvements. Ainsi conduite avec une maîtrise absolue des intensités, sans le moindre tapage gestuel, son écriture chorégraphique exerce un pouvoir de fascination médusant. Une seconde partie la voit rejointe sur le plateau par un performer. Il demeure totalement impassible, comme si tous deux s’ignoraient complètement. Or, il en découle le creusement d’un vide abyssal entre ces deux présences, comme un contraste qui renforce encore la sensation de vibration pure de la moindre parcelle de corps, au moindre instant. » Gérard Mayen, Danser, 03/09
Conception, lumière et costume Eléonore Didier / Interprétation Eléonore Didier / Participation spéciale Vincent Thomasset / Son Nanu - Mola Dudle / Régie générale Gisèle Pape / Administration, production, diffusion Olivier Stora