Andrés Marín, maître du flamenco à la renommée internationale, et Jon Maya, danseur basque virtuose ouvert à de multiples influences, engagent un dialogue artistique accompagné par le chant intense et les percussions de Julen Achiary.
Yarin, dont le titre est issu de la fusion des noms de famille des deux chorégraphes, a été créé en septembre 2022 à la Biennale de flamenco de Séville. Les artistes y confrontent leurs singularités et leurs identités. D’où l’attention et l’écoute perceptibles sur le plateau. La pièce oscille entre des moments d’unisson, d’union fusionnelle et de désaccords qui se transforment en étreintes. Deux danses qui se complètent, l’une plus ancrée, l’autre plus aérienne. Deux hommes qui s’apprivoisent avec précaution dans le souci de leurs racines. Deux silhouettes sombres qui s’échangent sans cesser de se distinguer. Deux artistes qui communiquent sur la scène leur désir de rencontre, leur plaisir de se fondre dans le rythme et la musique, leur besoin de comprendre. Andrés Marín, danseur anarchique fasciné par l’austérité de la danse basque, et Jon Maya, qui suit de près l’évolution contemporaine du flamenco, nous font partager leur voyage. Yarin est une passerelle vivante entre les traditions basque et andalouse.
En partenariat avec Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées
Production Kukai Dantza // Distribution Daniela Lazary - Artemovimiento // Soutiens et co-productions Bienal de Flamenco de Sevilla, BBK Bilbao Aretoa, Errenteriako Udala, Festival Escenas de Patrimonio, Festival de Itálica, Malandain Ballet Biarritz, Victoria Eugenia Antzokia, Etxepare Euskal Institutoa, Mikel Laboa Katedra
Andrés Marín, maître du flamenco à la renommée internationale, et Jon Maya, danseur basque virtuose ouvert à de multiples influences, engagent un dialogue artistique accompagné par le chant intense et les percussions de Julen Achiary.
Yarin, dont le titre est issu de la fusion des noms de famille des deux chorégraphes, a été créé en septembre 2022 à la Biennale de flamenco de Séville. Les artistes y confrontent leurs singularités et leurs identités. D’où l’attention et l’écoute perceptibles sur le plateau. La pièce oscille entre des moments d’unisson, d’union fusionnelle et de désaccords qui se transforment en étreintes. Deux danses qui se complètent, l’une plus ancrée, l’autre plus aérienne. Deux hommes qui s’apprivoisent avec précaution dans le souci de leurs racines. Deux silhouettes sombres qui s’échangent sans cesser de se distinguer. Deux artistes qui communiquent sur la scène leur désir de rencontre, leur plaisir de se fondre dans le rythme et la musique, leur besoin de comprendre. Andrés Marín, danseur anarchique fasciné par l’austérité de la danse basque, et Jon Maya, qui suit de près l’évolution contemporaine du flamenco, nous font partager leur voyage. Yarin est une passerelle vivante entre les traditions basque et andalouse.
Danseurs Andrés Marín, Jon Maya — Voix et percussions Julen Achiary — Chorégraphie Andrés Marín, Jon Maya, Sharon Fridman — Dramaturgie et aide à l’interprétation Sharon Fridman — Assistance à la chorégraphie Melania Olcina — Création lumières et scénographie David Bernués — Espace sonore Xabier Erkizia — Création costumes Ikerne Giménez — Production et gestion Doltza Oar-Arteta, Elena García — Équipe technique Acrónica Producciones — Crédit photo Claudia Ruiz
Rendez-vous à la Médiathèque André Labarrère pour une semaine flamboyante ! À l’occasion de la programmation des pièces En la cuerda floja d’Ana Morales et Yarin de Jon Maya et Andrés Marín au Foirail, Espaces Pluriels s’associe à La Médiathèque intercommunale André Labarrère et à l’Université du Temps Libre d’Aquitaine pour une semaine spéciale dédiée au flamenco contemporain. Olé !
Documentaire
Israel Galvàn : l’accent andalou
Il est né à Séville et rêvait d’être
footballeur. Ses parents étaient
danseurs de flamenco. Israel
Galvàn est devenu un danseur
absolu et un chorégraphe inouï.
Sorti en 2009, le portait du
danseur Israel Galvàn par la
réalisatrice Maria Reggiani reste un
documentaire de référence pour
aborder l’émergence de cet artiste
inclassable, prodige du renouveau
du flamenco et dont l’audace
fascine.
EN PARTENARIAT AVEC LA MÉDIATHÈQUE
INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE
Performance dansée
Yourentz Bermudez
Diaspora Flamenca
PROPOSÉ PAR LA MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE.
Conférence
Le duo flamenco selon Andrés Marín
Corinne Frayssinet Savy
Le duo en danse flamenca renvoie
à des pratiques dansées rituelles
ou festives, chorégraphiant
l’alliance familiale ou le couple.
Andrés Marín, danseur et
chorégraphe, rénovateur de la
scène flamenca contemporaine,
l’aborde selon une esthétique
minimaliste dans un dialogue entre
genres chorégraphiques. Corinne
Frayssinet Savy est chargée de
cours à l’université Paul Valéry
Montpellier 3 et chercheuse
associée à IReMus (cnrs-
Sorbonne Université). Docteur en
philosophie, chercheuse en
musicologie, ethnomusicologue
et anthropologue de la danse, elle
nous fait découvrir l’œuvre de ce
chorégraphe hors normes.
EN PARTENARIAT AVEC L’UTLA ET LA MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE ANDRÉ LABARRÈRE
Andrés Marín
Andrés Marín est l’un des danseurs les plus singuliers de la scène flamenca actuelle. Ses productions sont axées sur la tradition flamenca et plus particulièrement sur les cantes classiques, mais pas dans une perspective conventionnelle, mais à travers un style très personnel et une esthétique d’une contemporanéité absolue. Directeur chorégraphique, artistique et musical de sa propre compagnie, ses créations reflètent la liberté expressive d’une profonde recherche artistique. Il en résulte une poétique riche en images suggestives, au service de son engagement pour l’art et pour lui-même. Il est actuellement l’un des grands rénovateurs du genre.
Andrés Marín est né à Séville en 1969. Fils d’artistes flamenco, il vit cet art depuis son enfance, tant par la danse à l’école de son père que par le chant, dont il est un grand amateur et un profond connaisseur. S’il est un trait qui définit sa carrière, c’est bien celui de l’indépendance et du fait qu’il n’appartient à aucune compagnie ou école en dehors de l’enseignement de son père. Autodidacte inclassable, il a commencé sa carrière professionnelle en 1992 en tant que soliste et chorégraphe pour différents spectacles et événements, jusqu’à ce qu’il fonde sa propre compagnie en 2002.
Dans toutes les œuvres d’Andrés Marín, l’expérimentation et le risque règnent en maîtres, des éléments que l’artiste considère comme essentiels pour que l’art flamenco reste vivant : Más allá del tiempo (2002), Asimetrías (2004), El alba del último día (2006), Vanguardia Jonda (2006), El cielo de tu boca (2008), La pasión según se mire (2010), Op.24 (2011), Tuétano (2011), Tuétano (2011), El cielo de tu boca (2008), La pasión según se mire (2011), El alba del último día (2006), Vanguardia Jonda (2006), El cielo de tu boca (2008). (2011), Tuétano (2012), Ad Libitum (2014), Yatra (2015), Carta Blanca (2015), D.Quixote (2017), La Vigilia Perfecta (2020) et Éxtasis Ravel (2021). Ses créations ont été accueillies par les principaux circuits européens, tant en flamenco qu’en danse contemporaine, notamment la Maison de la Danse de Lyon, les Teatros del Canal de Madrid, le Théâtre National de Chaillot de Paris et le Sadler’s Wells de Londres, Sadler’s Wells à Londres, la Bienal de Flamenco à Séville, Montpellier Danse, le Musée National Picasso-Paris, l’Opéra de Lille, le Lucent DansTheater à La Haye, l’Opéra National de Lettonie, le Théâtre de la Ville à Paris, la MC2 : Grenoble, le Festival de Danse de Cannes, la Biennale d’Art Flamenco de Paris, le Festival de Nîmes, le Festival de Jerez, Flamenco Viene del Sur, la Sala Pleyel à Paris, le Festival ¡Mira ! et le Mercat de les Flors à Barcelone.
Jon Maya
Il commence la danse traditionnelle basque à l’âge de six ans dans le groupe Ereintza d’Errenteria (Guipúzcoa). Il a participé à des festivals internationaux dans de nombreux pays et a été sept fois champion du Pays basque d’Aurreskularis.
En 2002, il a fondé Kukai Dantza pour “créer des spectacles contemporains basés sur la danse traditionnelle basque”. Il continue à développer ce concept et à construire les fondations de Kukai Dantza, en tant que danseur, chorégraphe et directeur.
Il a également travaillé comme directeur artistique d’événements tels que le Festival international du film de Saint-Sébastien, comme consultant en mouvement dans des productions théâtrales, et a enseigné à l’École municipale de danse d’Errenteria, ainsi que dans des ateliers et des masterclasses au sein de compagnies et de festivals renommés.
La rencontre entre les langages artistiques et la capacité à collaborer sont les principales caractéristiques de son travail. Dans cette optique, il collabore régulièrement avec de nombreux artistes : Marcos Morau, Sharon Fridman, Israel Galván, Cesc Gelabert, Andoni Luis Aduriz, Tanttaka Teatroa, Euskadi Symphony Orchestra... Il a été directeur artistique de nombreux projets et consultant en mouvement dans plusieurs spectacles de théâtre pour le Centro Dramático Nacional, la Compañía Nacional de teatro Clásico...
La danse basque et le flamenco dialoguent dans "Yarin" _
La danse basque et le flamenco se rencontrent ce soir pour un dialogue sur la scène de la Sala BBK. Une conversation entre deux expressions aux traditions profondément enracinées dans leurs cultures respectives. Les corps de Jon Maya (Errenteria, 1977), dantzari et directeur de Kukai Dantza, et du danseur Andrés Marín (Séville, 1969) se chargeront de la connexion.
Deux Prix Nationaux de Danse : le plus récent, celui du danseur andalou, a été décerné en septembre dernier, tandis qu’en 2017, il a été attribué à la compagnie du danseur de Guipuzcoa.
Ces deux grands noms sont les créateurs et les interprètes de Yarin, qui signifie demain en turc et qui est né de l’union des noms de famille des chorégraphes. Une production qui arrive à la Sala BBK de la Gran Vía de Bilbao aujourd’hui et demain. Elle est présentée après avoir été créée en septembre dernier à la Biennale de flamenco de Séville.
Des créateurs contemporains dont le travail est toujours basé sur leurs propres racines. "Dans un monde aussi globalisé et homogène que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, il est très important de parler de notre singularité et de notre identité", déclare Maya. Pour les dantzari, une chose n’enlève rien à l’autre : "L’unicité de chacun peut favoriser la compréhension". Pour l’autre moitié du spectacle, la coexistence consiste à "intégrer et amener les langues de certaines racines vers d’autres en respectant le terrain de chacun", affirme Marín.
Tous deux soulignent que ce qui a été clair pour eux dès le début, c’est l’éloignement des clichés et des stéréotypes, au profit de "la sensibilité et de la profondeur qui caresse le subconscient".
On peut dire que Jon Maya et Andrés Marín se sont rencontrés parce que leurs noms de famille le voulaient. Leur première rencontre s’est faite lors d’une table de chorégraphes organisée par la SGAE par ordre alphabétique. Après plusieurs conversations et rencontres dans des festivals, "nous avons réalisé que nous avions un beau point de départ qui pouvait aboutir à un spectacle".
Ils ont été rejoints par douze autres artistes. La musique est jouée en direct par Julen Archiari, qui "cuisine tous les éléments avec sa voix et ses percussions", comme le souligne Marín. La conception du paysage sonore a été confiée à Xabier Erquizia. L’ensemble a été assemblé à Errentería. Au cours du processus de test, les danseurs ont réalisé que la chose la plus "honnête" à faire était pour chacun d’entre eux d’aller plus profondément dans "ses racines". D’où l’attention et l’écoute. Sur cette base, la proposition montre des moments de plus grande rencontre, des moments de désaccord qui se transforment en étreintes, d’autres où ils dansent sur le même rythme et même sur le même pas. "Dans le montage, nous voyons deux hommes qui racontent leur discours et respectent leur distance. De la nudité à l’étreinte finale où nous vivons ensemble et sommes tous égaux", explique Andrés Marín. "Nous pouvons voir que nos danses se complètent. Par exemple, Andrés danse beaucoup au sol et moi dans les airs", explique Jon Maya.
Le directeur de Kukai reconnaît qu’il a toujours eu "un œil sur le monde du flamenco" en raison du travail effectué au sein de la compagnie.
Dans cette discipline, son partenaire Andrés Marín se considère comme "un danseur anarchique, pas du tout académique", bien qu’il ait une "connaissance des bases et un approfondissement du genre". Il définit le flamenco comme un langage "très universalisé", car "il y a aujourd’hui des écoles dans le monde entier". Il pense qu’avec le temps, la danse basque aura "un intérêt universel avec ce type de propositions présentées par Kukai". L’artiste sévillan se déclare "amoureux" de la culture basque. Il souligne son goût personnel pour la sobriété. Pour lui, la première d’aujourd’hui a une double signification, car c’est la première fois qu’il "travaille et danse à Bilbao".
Ce spectacle est coproduit par la Sala BBK et la Biennale de flamenco de Séville. Il s’agit de la nouvelle production interne de la salle située sur la Gran Vía pour 2023. Avec cette première, la Sala BBK complète sa troisième production interne. Après ces deux dates à Bilbao, la pièce entamera une tournée qui l’amènera à se produire à Nîmes, le 19 janvier ; à Sopela, au Kurtzio Kultur Etxea, le 27 de ce mois. En février, il sera à la Victoria Eugenia de Donostia les 3 et 4, et le 19 à Getxo, au Muxikebarri. Pour l’instant, la dernière date confirmée est le 3 mars, au Leidor Zinema de Tolosa.
Deia, Miriam Najibi Goñi, 14 janvier 2023.