Agnès Limbos
CONVERSATION AVEC UN JEUNE HOMME
Théâtre d’objets / mardi 27 janvier 20h
mercredi 28 janvier 20h  / Salle de Lacaze - Billère
1h00 / TARIF AGORA / Spectacle présenté par l’Agora en partenariat avec Espaces Pluriels
Tout public à partir de 3 ans
Scéances scolaires lundi 26/01 10h & 14h30

Comédienne touche-à-tout et philosophe, Agnès Limbos crée la Compagnie Gare centrale à Bruxelles, en 1984, pratiquant un théâtre populaire qui saisit les oppositions entre féerie et réalité, tragique et comique. Dans Conversation avec un jeune homme, elle collectionne les objets pour composer un tableau de vanités mobile en trois dimensions et partage le plateau avec un jeune danseur qui emplit l’espace d’une présence mystérieuse et atemporelle. Une dame assise à une table. Un jeune homme dansant dans la forêt. Leur langage se fabrique avec ce qu’ils ont à portée de main : de singuliers objets récupérés ici et là, aux évocations tantôt macabres, tantôt kitsch et toujours pleines d’humour et de tendresse. Deux corps en métamorphose qui se rencontrent. Sous le regard du loup qui rôde, ils conversent – sans parole – sur la vie, la mort ou l’étrangeté du monde... Comme une métaphore de nos fantasmes, de nos peurs, comme une menace ancestrale, l’animal teinte cette amusante vanité vivante d’un soupçon d’inquiétude.

Samedi 31 janvier / 20H
Laboratoire Voyage insolite d’Agnès Limbos.
Salle de Lacaze - Billère / Accès libre.

COMPAGNIE GARE CENTRALE
JEU AGNÈS LIMBOS ET SAMY CAFFONNETTE EN ALTERNANCE AVEC TAYLOR LECOCQ
COLLABORATION À LA RÉALISATION SABINE DURAND
CHORÉGRAPHIE LISE VACHON
CRÉATION SONORE GUILLAUME ISTACE
CRÉATION LUMIÈRE MARCO LHOMMEL ET KARL DESCARREAUX
RÉGIE KARL DESCARREAUX
COSTUMES FRANÇOISE COLPÉ
TRAVAIL SUR LE MOUVEMENT NICOLE MOSSOUX
TRAVAIL SUR LA MANIPULATION NEVILLE TRANTER
AIDE À LA CONSTRUCTION DES MARIONNETTES TOZTLI GODINEZ DE DIOS
CRÉDIT PHOTO MÉLANIE RUTTEN

Comédienne touche-à-tout et philosophe, Agnès Limbos crée la Compagnie Gare centrale à Bruxelles, en 1984, pratiquant un théâtre populaire qui saisit les oppositions entre féerie et réalité, tragique et comique. Dans Conversation avec un jeune homme, elle collectionne les objets pour composer un tableau de vanités mobile en trois dimensions et partage le plateau avec un jeune danseur qui emplit l’espace d’une présence mystérieuse et atemporelle. Une dame assise à une table. Un jeune homme dansant dans la forêt. Leur langage se fabrique avec ce qu’ils ont à portée de main : de singuliers objets récupérés ici et là, aux évocations tantôt macabres, tantôt kitsch et toujours pleines d’humour et de tendresse. Deux corps en métamorphose qui se rencontrent. Sous le regard du loup qui rôde, ils conversent – sans parole – sur la vie, la mort ou l’étrangeté du monde... Comme une métaphore de nos fantasmes, de nos peurs, comme une menace ancestrale, l’animal teinte cette amusante vanité vivante d’un soupçon d’inquiétude.

Samedi 31 janvier / 20H
Laboratoire Voyage insolite d’Agnès Limbos.
Salle de Lacaze - Billère / Accès libre.

DISTRIBUTION

COMPAGNIE GARE CENTRALE
JEU AGNÈS LIMBOS ET SAMY CAFFONNETTE EN ALTERNANCE AVEC TAYLOR LECOCQ
COLLABORATION À LA RÉALISATION SABINE DURAND
CHORÉGRAPHIE LISE VACHON
CRÉATION SONORE GUILLAUME ISTACE
CRÉATION LUMIÈRE MARCO LHOMMEL ET KARL DESCARREAUX
RÉGIE KARL DESCARREAUX
COSTUMES FRANÇOISE COLPÉ
TRAVAIL SUR LE MOUVEMENT NICOLE MOSSOUX
TRAVAIL SUR LA MANIPULATION NEVILLE TRANTER
AIDE À LA CONSTRUCTION DES MARIONNETTES TOZTLI GODINEZ DE DIOS
CRÉDIT PHOTO MÉLANIE RUTTEN

   

Depuis 1984, date de création de la Compagnie Gare centrale, Agnès Limbos a créé 11 spectacles originaux développant pas à pas sa recherche artistique autour du théâtre d’objet et de l’acteur manipulateur. Passionnée de théâtre, découvrant des jouets miniatures dans les boîtes à savon et portée sur la contemplation des arbres et du ciel, elle passe un moment de son enfance en Afrique, fait des études de sciences politiques et philosophiques. Préférant les routes du monde aux bancs de l’université, elle commence une errance personnelle qui l’amènera entre autres à l’école Internationale Mime Mouvement Théâtre Jacques Lecocq à Paris de 1977 à 1979, au Mexique de 1980 à 1982 et à la création de la Compagnie Gare centrale à Bruxelles en 1984.
À travers ses spectacles et ses collaborations, Agnès Limbos pratique un théâtre populaire de qualité, plein d’humour et de sentiments. Son travail cherche à saisir les oppositions féérie/réalité, tragique/comique inhérentes à notre monde, en partant de la force de l’instinct et de la recherche d’un langage visuel et corporel toujours en évolution. Elle travaille comme auteur, comédienne, metteure en scène, professeure et accompagne de jeunes créateurs dans leur démarche artistique. Tous ses spectacles se sont distingués dans de nombreux festivals de théâtre et ont été présentés dans plus de 25 pays.

La forêt fascine les rencontres Théâtre Jeune Publique
Grand standard des contes, la forêt fascine. Son décor se prête volontiers aux histoires ténébreuses, sauf qu’ici, point de grand méchant loup. C’est l’humour décalé qui nous croque tout crus. Championne en la matière, Agnès Limbos trace ici un sentier forestier burlesque et surréaliste. La papesse du théâtre d’objets réussit encore à renouveler son univers, cette fois-ci accompagnée d’un jeune danseur sur scène.
Avec sa perruque poudrée et sa robe à vertugadin, la comédienne détourne autant d’objets improbables, d’une théière qui rugit comme un lion à des scies géantes se dandinant sur des rythmes hawaïens. Décrire ce spectacle est aussi difficile que de voir au travers d’une forêt touffue. Complètement barrée, la balade renvoie Bambi à ses niaiseries, et lui préfère un univers de corbeaux parapluies et de petits loups anglophones. Bizarre mais hypnotisant. Le Soir, Catherine Makereel, août 2014.

Lorsque l’univers de la grande spécialiste du théâtre d’objets Agnès Limbos rencontre celui de la danse, le résultat est fascinant et marque les esprits ! On déguste cette « Conversation » comme on dégusterait la saveur délicate d’un thé vert de haute qualité. Perruque et robe imposantes à l’ancienne, seule dans sa forêt, une étrange dame manipule des objets (tasse, théière, bougie, scie de bûcherons…), des créatures (loup dans un gant, corbeaux empaillés…) comme autant de fortes symboliques. À ses côtés, un jeune homme, tout ce qu’il y a de plus charmant, danse. Tantôt du classique, tantôt du contemporain. Ces deux là se rencontrent et s’apprivoisent. Dans le silence, dans la musique, dans le grincement d’un tabouret qui tourne sur lui-même, dans la poésie de l’instant, qui ne dit rien et qui dit tout. On rit, on s’étonne, on reste aux aguets, on est emporté, on resterait bien, un moment encore, avec ce curieux couple, dans cette inquiétante forêt ! L’inégalable Agnès Limbos, reine de l’expressivité, du burlesque et de la singularité, a eu ici la bonne idée de s’associer à d’autres grands noms, dont la chorégraphe Nicole Mossoux et le marionnettiste Neville Tranter. Le Ligueur, Sarah Colasse et Philippe Mathy, septembre 2012.

Baroque, symbolique et déjantée, voici, au fin fond de la forêt, l’étonnante « Conversation avec un jeune homme » entamée par Agnès Limbos. Lorsqu’elle ouvre la bouche, une voix off masculine se fait entendre. Effet comique garanti par cette grande comédienne tragiquement clownesque. Campée et figée dans une robe d’époque, perruquée comme il se doit, elle entame un dialogue savoureusement nonsense avec la pie.
Aussi souple qu’elle est coincée par ses rhumatismes, le jeune Taylor Lecoq aux cheveux blancs se met à danser – en alternance avec Samy Caffonnette – du classique, du jazz ou du hip-hop selon le rythme de la discussion, laquelle est parfois interrompue par le monologue obsessionnel de la vieille dame. Pendant ce temps, de l’aube au crépuscule de la vie, de Bambi à « Singing in the rain », l’enfant grandit et s’apprête à partir. La jeunesse l’attend, celle de la dame-artiste, soudain confrontée à ses limites, est derrière elle. Fantastique, féerique et absurde, cette conversation-là est née, également, de l’observation des tableaux, les fameuses vanités qui disent l’éphémère du passage sur terre. Dès lors, crânes, pommes, vin ou raisins viennent charger le spectacle de symboles puissants qui parlent aussi à l’inconscient des enfants dès 10 ans, subjugués. La Libre Belgique, août 2012.

Comme pour tous mes autres spectacles (Petites Fables, Dégage, petit !, Troubles…), l’écriture ne précède pas le travail de plateau. Il n’est pas aisé, au moment de se mettre en création, de se faire une idée précise de ce qui va se dégager des répétitions et des rêveries qui en découleront. Je ne pars pas d’un texte écrit, d’un auteur mais d’envies, d’images, d’intuitions, de flashs, de mots, de couleurs, d’états intérieurs, de colère et d’amour. Pour garder une entière liberté artistique, il me faut aller là où les choses me poussent ou me tirent au fil des jours. Entre chaque étape, je travaille en solitaire dans mon atelier pour faire le tri. Agnès Limbos

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE