Cette année encore, la nouvelle saison d’Espaces Pluriels démarre par un événement en collaboration avec le Festival le Temps d’Aimer la danse de Biarritz. Il faudra donc le grand plateau du Zénith pour ouvrir la saison avec les vingt-quatre danseur·euse·s du CCN - Ballet de Lorraine et leur interprétation survitaminée des pièces Static Shot, de Maud Le Pladec, et a Folia, de Marco da Silva Ferreira. Deux pièces débridées à la physicalité rare pour un feu d’artifice chorégraphique !
Maud Le Pladec, chorégraphe audacieuse de la cérémonie des JO Paris 2024, a pris la direction du Ballet de Lorraine en janvier 2025, en phase avec l’ambition du ballet de porter à la scène un nouveau répertoire. Empruntant au cinéma ses procédés de montage et d’assemblage, sa pièce Static Shot (2022) est conçue comme un plan fixe où le mouvement et le regard ne s’arrêtent jamais. Sur le plateau, un « bloc » de corps, d’images et de sons s’offre à nous tel un climax permanent. Les danseur·euse·s du ballet tiennent ensemble ce point culminant, avec une énergie sans faille. Accueilli en avril 2025 pour sa fulgurante pièce Carcaça, Marco da Silva Ferreira croise fête traditionnelle portugaise et danses contemporaines sur une partition de Luis Pestana inspirée de Corelli. Partant de la Folia, pilier musical de la Renaissance lié aux rituels de fécondité dans les campagnes portugaises, le chorégraphe invente une utopie collective grisante entre rave exaltée et transe tribale. Clubbing, battle, footworks endiablés, remix électro de grands classiques, Marco da Silva Ferreira réinvente notre héritage culturel avec une volonté de contestation qui éblouit.
Dans le cadre du festival le temps d’aimer la danse Biarritz

Cette année encore, la nouvelle saison d’Espaces Pluriels démarre par un événement en collaboration avec le Festival le Temps d’Aimer la danse de Biarritz. Il faudra donc le grand plateau du Zénith pour ouvrir la saison avec les vingt-quatre danseur·euse·s du CCN - Ballet de Lorraine et leur interprétation survitaminée des pièces Static Shot, de Maud Le Pladec, et a Folia, de Marco da Silva Ferreira. Deux pièces débridées à la physicalité rare pour un feu d’artifice chorégraphique !
Maud Le Pladec, chorégraphe audacieuse de la cérémonie des JO Paris 2024, a pris la direction du Ballet de Lorraine en janvier 2025, en phase avec l’ambition du ballet de porter à la scène un nouveau répertoire. Empruntant au cinéma ses procédés de montage et d’assemblage, sa pièce Static Shot (2022) est conçue comme un plan fixe où le mouvement et le regard ne s’arrêtent jamais. Sur le plateau, un « bloc » de corps, d’images et de sons s’offre à nous tel un climax permanent. Les danseur·euse·s du ballet tiennent ensemble ce point culminant, avec une énergie sans faille. Accueilli en avril 2025 pour sa fulgurante pièce Carcaça, Marco da Silva Ferreira croise fête traditionnelle portugaise et danses contemporaines sur une partition de Luis Pestana inspirée de Corelli. Partant de la Folia, pilier musical de la Renaissance lié aux rituels de fécondité dans les campagnes portugaises, le chorégraphe invente une utopie collective grisante entre rave exaltée et transe tribale. Clubbing, battle, footworks endiablés, remix électro de grands classiques, Marco da Silva Ferreira réinvente notre héritage culturel avec une volonté de contestation qui éblouit.
Pour rencontrer les artistes, comprendre leur démarche de création, traverser de nouvelles expériences ou simplement passer un moment ensemble… rien de tel que de faire ! Tout au long de la saison, nous vous proposons d’expérimenter avec les artistes invités leur pratique de la danse et du théâtre. Ateliers, stages, échauffements collectifs, dj Sets ou bals : ces moments sont ouverts à tous, quel que soit votre niveau de pratique. Venez nous rejoindre !
Maud Le Pladec
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz. En 2010, elle crée sa première pièce Professor (prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique), premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle crée le second volet : Poetry.
En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus. En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en co-créant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris à la mise en scène d’Eliogabalo par Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón.
Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie — CDCN du Val-de-Marne.
En janvier 2017, elle succède à Josef Nadj à la direction du Centre chorégraphique national. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, le solo Moto-Cross , Je n’ai jamais eu envie de disparaître avec l’auteur Pierre Ducrozet et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018. En 2021, elle a présenté Static shot avec le CCN — Ballet de Lorraine, et counting stars with you (musiques femmes), une création dédiée au matrimoine musical. Et en 2022, elle crée Silent Legacy au Festival d’Avignon.
À l’invitation de Thomas Jolly, metteur en scène et directeur artistique des Cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, elle contribue à ses côtés en tant que directrice de la danse et signe plusieurs chorégraphies de la Cérémonie d’ouverture qui a lieu sur la Seine.
Maud Le Pladec est chevalière dans l’ordre des Arts et des Lettres et dans l’ordre national du Mérite. Elle est récipiendaire du Prix spécial 2024 de la SACD pour la mise en valeur historique du spectacle vivant et de la culture française à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 avec Thomas Jolly et les contributeurs et auteurs de ces cérémonies.
En janvier 2025, Maud Le Pladec prend ses nouvelles fonctions en tant que directrice du CCN – Ballet de Lorraine.
Marco da Silva Ferreira
Marco da Silva Ferreira est né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal). En 2010, il obtient son diplôme en physiothérapie à l’Institut Piaget, Gaia.
Interprète professionnel depuis 2008, Marco a dansé pour André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes, Paulo Ribeiro, entre autres. Il a travaillé comme assis- tant artistique de Victor Hugo Pontes sur les œuvres Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma‐a en 2014, puis comme assistant chorégraphique dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora.
Son travail de chorégraphe s’est développé autour des pratiques urbaines, dans une réflexion continue sur le sens des danses émergentes de nos jours, à travers un expressionnisme abstrait et très autobiographique.
Sa carrière prend un tournant avec HU®MANO (2013) présenté lors des Aerowaves Priority Companies (2015) et qui fut joué dans plusieurs festivals internationaux : à Barcelone (Mercat des las Flores), à Paris (Atelier de Paris/CDCN - June Events), à Rio de Janeiro (Festival Panorama), au Théâtre de danse de Lublin (Pologne), à Londres (The Place - Festival de la monnaie), à Meylan (Théâtre Hexagone), à Grenoble (concours (re) connaissance), à Lyon (Les SUBS).
En 2016, Marco présente BROTHER au Teatro Municipal do Porto et à Sofia en 2018 (Aerowaves Priority Companies). Il crée en 2019 BISONTE au Teatro Municipal do Porto, une pièce diffusée par la suite au Teatro Municipal São Luiz (Lisbonne), à Charleroi Danse (Belgique), au PT’19 à Montemor-o-novo (Portugal) puis en 2020 en France (Toulouse, Bordeaux, Lyon et Paris). SIRI (2021) est un projet en collaboration avec le cinéaste Jorge Jácome présenté au Festival Dias da Dança à Porto.Un spectacle soutenu par la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings.
En 2022, il est invité par la compagnie de danse sud-africaine Via Katlehong à créer le spectacle Via Injabulo avec le chorégraphe Amala Dianor. La même année, il crée la pièce Fantasie Minor, produite par le CCN de Caen, et C A R C A Ç A.
En 2024, Marco crée a Folia à l’Opéra national de Lorraine (Nancy) avec le CCN - Ballet de Lorraine.
En 2018–2019, Marco a été Artiste Associé au Teatro Municipal do Porto, puis de 2019 à 2021 au Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie
Static Shot
« Attention, les yeux, Maud Le Pladec fait péter les couleurs, débride les mouvements et propose un shot d’énergie. Utilisant le corps de ballet comme un bloc, elle joue des lignes de fuite, des pas cadencés, des rythmiques électro, des beats techno. Travaillant son écriture et la matière chorégraphique comme un film, la chorégraphe, directrice du CCN d’Orléans, conjugue longs plans séquences survoltés, montages décalés et surimpressions pop acidulées. Comme dans une rave party de fin du monde, les 23 danseuses et danseurs du Ballet de Lorraine se jettent à corps perdu dans une danse transe, très cadencée. Folle énergie, tourbillon sans fin, qui jamais ne s’arrête , Static shot est une pièce qui fait mouche. Tous les mouvements, les gestes sont exécutés avec une précision d’orfèvre. Hyper efficace, la danse de Maud Le Pladec sied parfaitement à la troupe. Ils excellent. Et c’est tellement beau à voir, qu’on aimerait tant que cette folle et contrastée soirée continue jusqu’au bout de la nuit. »
L’Oeil d’Olivier, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, 20/10/22
a Folia
« Marco da Silva Ferreira s’empare de l’espace de jeu et invite à une danse bigarrée, déjantée et dégenrée. Son écriture intense et hyper pulsée emporte les corps des danseurs et Corelli revisitée techno par Luis Pestana les traversent jusqu’à l’os. Rampant tels des insectes sortant des coulisses, trois interprètes en vêtements de clubbing s’approprient le plateau. Vibrant aux sons des basses, ils ondulent, se jaugent et se lancent dans l’arène. Rejoints petit à petit par le reste de la troupe, ils se défient les uns, les autres, s’encouragent et entrent sur la piste le cœur gonflé à bloc.
Fidèle à une esthétique qui puise dans les danses traditionnelles et qu’il irrigue d’une ambiance clubbing extatique, le chorégraphe à la tête de la cie Pensamento Avulso déploie une écriture tous azimuts mais extrêmement ciselée. Aucun geste n’est au hasard, tout est fait pour embarquer scène et salle dans une union des corps et des âmes. Très spectaculaire, A Folia, référence à une danse folklorique apparue au XV siècle au Portugal dont le thème a beaucoup inspiré Arcangelo Corelli, fait trembler les murs de l’opéra et emporte dans un singulière farandole,qui se construit et déconstruit à vue. Tourbillon sonore et chorégraphique, cette création pour le Ballet de Lorraine confirme le talent débridé de Marco Da Silva Ferreira. Saisissant le public par la forme très punchy de son œuvre, il vient parfaitement compléter ce deuxième programme tout en exigence et virtuosité. L’écriture contemporaine sous toutes ses formes sied à merveille au Ballet de Lorraine, qui n’a pas fini de nous surprendre ! »
L’Oeil d’Oliver, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, 11/03/24
Static Shot / Maud Le Pladec
« Pour cette nouvelle création avec les danseur·euse·s du CCN - Ballet de Lorraine, j’ai imaginé un dispositif chorégraphique empruntant au cinéma certains procédés de montage et d’assemblage. Je travaille la pièce comme un plan fixe, ou plan séquence, où le mouvement et le regard ne s’arrêteraient jamais. La plasticité des images, l’énergie et le rythme des séquences étant constitutifs d’une scène dont l’intensité physique ou visuelle ne quitte jamais son apogée. La pièce, pensée comme un « bloc » de corps, d’images et de sons, ne comprendra ni début, ni milieu, ni fin. Tel un climax permanent, le groupe de danseur·euse·s tiennent ensemble ce point culminant, l’énergie devant toujours se trouver à son zénith. Dans STATIC SHOT tout racontera les corps, comment ils inter-agissent, comment ils excédent, comment ils se meuvent, comment ils vivent ou survivent, comment ils s’abandonnent, comment ils s’attirent, comment ils se mêlent, comment ils s’entrechoquent, comment il se transforment, comment ils ne meurent pas... Derrière un pitch, une situation simple ou une scène de « ... » , que se passe-t-il vraiment ? Et si le plaisir de ne faire qu’un devenait un motif de tension ? Entre extase et climax, danses collectives et unissons, où se situe alors l’accident, la fracture, le relâchement ? »