LUN 14 & MAR 15 JANV
Création
Juste la fin du monde (1990) est l’histoire simple en apparence du fils prodigue, Louis, dont on apprend dès le prologue qu’il va mourir. Il retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine et se trouve confronté au piège de la parole ordinaire, au jeu des masques, à une tricherie réclamée en définitive par les siens. La force du personnage réside dans un désir absolu d’authenticité qui l’amène à écouter les autres, à les voir comme ils sont et à refuser de les juger. La pièce offre davantage que la reconstitution d’un week-end familial à la campagne. Elle balaye sans les épuiser les thèmes de la famille, du SIDA, de la communication entre les êtres et ouvre sur le mensonge du théâtre qui peut s’avérer l’ultime recours de la vérité. Jean-Luc Lagarce, mort en 1995, est aujourd’hui l’auteur contemporain le plus joué en France. Il a écrit cette pièce comme un dernier voyage, une dernière histoire, un dernier adieu. Elle traduit l’extraordinaire volonté de lucidité de l’écrivain face à la vie et face à la maladie.
"La pièce ne délivre aucun message, et pourtant elle frôle et évoque toutes ces questions avec une sorte de légèreté distraite, d’élégance palpable et de demi-sourire qui trouble les points de vue.
Lagarce fait le choix de l’implicite, de l’à peine dit, plutôt que la formule définitive, et le texte repose entièrement sur la qualité des échanges. [...] Là est la véritable marque de fabrique de J.L. Lagarce, son originalité d’auteur." JEAN-PIERRE RYNGAERT, LIRE UN CLASSIQUE DU XXIE SIÈCLE, LES SOLITAIRES INTEMPESTIFS & SCÉREN, 2007
Production déléguée MC2 : Grenoble / Coproduction Cie Les Intempestifs, Maison de la culture de Bourges, L’Hippodrome - SN de Douai, La Coursive - SN La Rochelle.
Théâtre Saragosse
Durée 1H50
Mise en scène François Berreur / Musique Christian Girardot / Chorégraphie Cécile Bon / Scénographie Alexandre De Dardel, assisté de Loraine Djidi / Lumières Joël Hourbeigt / Assisté de Bernard Guyollot / Régisseur général Romuald Boissenin / Régie son Jason Richard / Costumes Nathy Polak / Comédiens Danièle Lebrun, Elizabeth Mazev, Clotilde Mollet, Hervé Pierre de la Comédie Française, Bruno Wolkowitch
Création
Juste la fin du monde (1990) est l’histoire simple en apparence du fils prodigue, Louis, dont on apprend dès le prologue qu’il va mourir. Il retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine et se trouve confronté au piège de la parole ordinaire, au jeu des masques, à une tricherie réclamée en définitive par les siens. La force du personnage réside dans un désir absolu d’authenticité qui l’amène à écouter les autres, à les voir comme ils sont et à refuser de les juger. La pièce offre davantage que la reconstitution d’un week-end familial à la campagne. Elle balaye sans les épuiser les thèmes de la famille, du SIDA, de la communication entre les êtres et ouvre sur le mensonge du théâtre qui peut s’avérer l’ultime recours de la vérité. Jean-Luc Lagarce, mort en 1995, est aujourd’hui l’auteur contemporain le plus joué en France. Il a écrit cette pièce comme un dernier voyage, une dernière histoire, un dernier adieu. Elle traduit l’extraordinaire volonté de lucidité de l’écrivain face à la vie et face à la maladie.
"La pièce ne délivre aucun message, et pourtant elle frôle et évoque toutes ces questions avec une sorte de légèreté distraite, d’élégance palpable et de demi-sourire qui trouble les points de vue.
Lagarce fait le choix de l’implicite, de l’à peine dit, plutôt que la formule définitive, et le texte repose entièrement sur la qualité des échanges. [...] Là est la véritable marque de fabrique de J.L. Lagarce, son originalité d’auteur." JEAN-PIERRE RYNGAERT, LIRE UN CLASSIQUE DU XXIE SIÈCLE, LES SOLITAIRES INTEMPESTIFS & SCÉREN, 2007
Production déléguée MC2 : Grenoble / Coproduction Cie Les Intempestifs, Maison de la culture de Bourges, L’Hippodrome - SN de Douai, La Coursive - SN La Rochelle.