Issue de la pratique des danses urbaines, la chorégraphe Leïla Ka s’oriente rapidement vers le métissage des pratiques et la mixité des genres. Un temps interprète auprès de Maguy Marin, elle découvre une forme de théâtralité dansée qu’elle retient comme un possible enrichissement de sa propre écriture. En témoigne sa première création Pode Ser (2018) : elle y flirte librement avec les danses urbaines contemporaines et le théâtre pour illustrer la complexité et la difficulté d’être. Seule en scène, vulnérable et insolente, elle se débat avec ses désordres intérieurs, bien déterminée à résister. La chorégraphe tire de cette question du rapport à soi et à l’autre, la matière d’une trilogie qui met en scène nos désirs d’affranchissement, de liberté et de vie, prolongeant cette première pièce par le duo C’est toi qu’on adore et le solo Se faire la belle. En compagnie de la danseuse Jane Fournier Dumet, elle se lance dans une trajectoire sinueuse faite de moments de victoires et de faiblesses où se mêlent autant d’espoir que de désillusion. Elles sont deux sur le plateau mais pourraient être cent. Héroïnes, tour à tour invincibles ou tragiquement vulnérables, mues par une irréductible pulsion de vie. Le dernier volet de cette trilogie, Se faire la belle, lâche la bride à l’indomptable désir de liberté de Leïla Ka. À travers un langage chorégraphique puissant flirtant avec l’absurde, elle témoigne d’une sincérité à vif mais aussi d’une grande maîtrise de la dramaturgie.

Issue de la pratique des danses urbaines, la chorégraphe Leïla Ka s’oriente rapidement vers le métissage des pratiques et la mixité des genres. Un temps interprète auprès de Maguy Marin, elle découvre une forme de théâtralité dansée qu’elle retient comme un possible enrichissement de sa propre écriture. En témoigne sa première création Pode Ser (2018) : elle y flirte librement avec les danses urbaines contemporaines et le théâtre pour illustrer la complexité et la difficulté d’être. Seule en scène, vulnérable et insolente, elle se débat avec ses désordres intérieurs, bien déterminée à résister. La chorégraphe tire de cette question du rapport à soi et à l’autre, la matière d’une trilogie qui met en scène nos désirs d’affranchissement, de liberté et de vie, prolongeant cette première pièce par le duo C’est toi qu’on adore et le solo Se faire la belle. En compagnie de la danseuse Jane Fournier Dumet, elle se lance dans une trajectoire sinueuse faite de moments de victoires et de faiblesses où se mêlent autant d’espoir que de désillusion. Elles sont deux sur le plateau mais pourraient être cent. Héroïnes, tour à tour invincibles ou tragiquement vulnérables, mues par une irréductible pulsion de vie. Le dernier volet de cette trilogie, Se faire la belle, lâche la bride à l’indomptable désir de liberté de Leïla Ka. À travers un langage chorégraphique puissant flirtant avec l’absurde, elle témoigne d’une sincérité à vif mais aussi d’une grande maîtrise de la dramaturgie.
Leïla Ka
Issue des danses urbaines, Leïla Ka se penche rapidement vers le métissage des pratiques et développe sa matière par la mixité des genres au-delà des conventions et des codes qui les composent. Après avoir travaillé en tant qu’interprète notamment pour Maguy Marin, où elle découvre une théâtralité dansée qu’elle retient comme forme possible d’enrichissement de sa propre écriture, elle se lance dans la création de sa première pièce Pode Ser. Dans ce solo, primé 5 fois à l’international depuis sa création en 2018, elle flirte librement avec les danses urbaines contemporaines et le théâtre pour tenter d’illustrer la complexité et la difficulté d’être. Thème qu’elle reprend et traite à l’échelle de la communauté dans sa seconde création en duo, C’est toi qu’on adore, petite forme de 25 minutes créée en janvier 2020 au festival Faits d’hivers à Paris. Parallèlement à la diffusion de ces deux premières pièces, Leïla Ka travaille sur une nouvelle création dans laquelle elle revient sur la forme en solo : Se faire la belle. Leïla est également interprète pour Alexandre Fandard (Très loin, à l’horizon) et Olivier de Sagazan (La Messe de l’âne).