Sébastien Le Guen pose son fil de fer et sa caravane trois semaines durant pour composer une photographie vivante et incarnée du quartier Saragosse, invitant chacun à le redécouvrir dans un spectacle ludique, joyeux et touchant.
Comment renouer les fils distendus de ce qui fonde le spectacle : la rencontre toujours renouvelée, et risquée, entre un artiste, un public et un espace ? Avec (…), Sébastien Le Guen fait le pari audacieux de répondre à cette question par le cirque et le dessin. Fildefériste et dessinateur, il s’installe successivement dans trois lieux du quartier Saragosse pour travailler. Ce faisant, il note et dessine ce qu’il entend, ce qu’on lui dit et construit une sorte d’ethnologie ludique et spontanée du quartier, volontairement sans méthode et indisciplinée. Ses dessins, reproduits en nombre dans sa caravane-imprimerie ouverte aux visiteurs, envahissent progressivement l’espace. Durant ces trois semaines d’immersion, il propose trois rendez-vous qui mélangent différentes pratiques du fil (fil ascensionnel, fil tendu et fil mou), dessins, mots et témoignages captés. Une forme courte et impromptue construite dans un rapport direct au public. Joyeux, simple et essentiel.
La Pépinière —— Vendredi 13 octobre 18h
Parc Noulibos —— Vendredi 20 octobre 18h
Pôle Laherrère —— Vendredi 27 octobre 18h
Coproduction et accueil en résidence Le Sirque - PNC
Nouvelle-Aquitaine, Les scènes croisées - scène
conventionnée de Lozère, CirQ’ônflex - Dijon, Archaos
PNC Provence Alpes côtes d’Azur // Soutiens Musée
Soulage et amis du musée Soulage – Rodez, Ministère
de la culture, DRAC Occitanie, Conseil Régional
Occitanie
Sébastien Le Guen pose son fil de fer et sa caravane trois semaines durant pour composer une photographie vivante et incarnée du quartier Saragosse, invitant chacun à le redécouvrir dans un spectacle ludique, joyeux et touchant.
Comment renouer les fils distendus de ce qui fonde le spectacle : la rencontre toujours renouvelée, et risquée, entre un artiste, un public et un espace ? Avec (…), Sébastien Le Guen fait le pari audacieux de répondre à cette question par le cirque et le dessin. Fildefériste et dessinateur, il s’installe successivement dans trois lieux du quartier Saragosse pour travailler. Ce faisant, il note et dessine ce qu’il entend, ce qu’on lui dit et construit une sorte d’ethnologie ludique et spontanée du quartier, volontairement sans méthode et indisciplinée. Ses dessins, reproduits en nombre dans sa caravane-imprimerie ouverte aux visiteurs, envahissent progressivement l’espace. Durant ces trois semaines d’immersion, il propose trois rendez-vous qui mélangent différentes pratiques du fil (fil ascensionnel, fil tendu et fil mou), dessins, mots et témoignages captés. Une forme courte et impromptue construite dans un rapport direct au public. Joyeux, simple et essentiel.
Écriture, mise en scène et interprétation Sébastien Le Guen — Contribution en cirque d’audace Guy Périlhou — Arrangement sonore Nicolas Beck — Aménagement caravane, scénographie, constructions lonely circus, Grégory Cadet — Administration Hélène Garcia — Crédit photo Sébastien Le Guen
Lonely Circus
Fondée en 1999 autour du travail du fildefériste et auteur de cirque Sébastien Le Guen, Lonely Circus s’est toujours attachée à explorer les rapports entre cirque et théâtre au travers de créations tournées aussi bien vers la salle que vers l’espace public. Pour chaque création, elle fait appel à un collaborateur artistique différent : Nicolas Heredia ou encore Blaï Mateu Trias pour les plus récentes. Le travail de fil de fer étant au cœur de ces spectacles, elle mène également un travail de recherche et d’innovation autour des agrès de cirque. En 2008, Jérôme Hoffmann, compositeur et musicien électro acoustique rejoint la Cie pour le projet Fall fell fallen en 2012, où les deux artistes tentent de trouver le son du cirque ou ce qu’il y a de cirque dans la musique live. En 2013, commande du festival d’Avignon et de la SACD dans le cadre des sujets à vif à laquelle il répond accompagné de Jérôme Hoffmann et du contrebassiste slameur Dgiz ce sera Dans les bois. En 2014, il répond à une commande de la Verrerie D’ales, PNC Occitanie d’un cirque portatif vers le réseau de lecture publique avec Garniouze INC pour Le Rapport Berthier avant de concevoir la dernière pièce collective de la cie autour de la matière pierre, Masse critique en 2017.
« Que reste-t-il de la solitude quand personne n’est là pour la constater ? Être seul certes mais pas sans miroir, c’est-à-dire pas sans le regard d’autrui qui fonde mon désir de solitude »
Extrait Les chemins de la philosophie, A. Van Reeth
(…), cirque dessiné dans l’espace public, création 2022 est le pari audacieux de ne pas répondre à ces questions, ou d’y répondre entre les lignes, par le geste, les gestes : de cirque et de dessin. Ou, en croisant le fil et le fer avec cet artiste en travail que vous y trouviez peut-être votre propre réponse dans le miroir que celui-ci vous tend avec malice. Ou comment également renouer les fils distendus de ce qui fonde le spectacle vivant : la rencontre toujours renouvelée, répétée, risquée car jamais acquise entre un artiste, un public et un espace.
Après L’Enquête et son leg presque subi faisant irruption dans son parcours d’artiste et l’emportant dans une enquête/révélation intime et par ce travail de répétition solitaire dans l’espace public, l’artiste tente d’aller au-devant de notre solitude collective, dans les espaces ou elle se déploie, d’y collecter le leg ou le témoignage de chacun pour en composer une photographie vivante et incarnée et inviter chacun à contempler cette/son image dans un spectacle/rituel ludique, joyeux et émouvant.