Frédéric Fisbach
Animal (création)
Vendredi 22 avril 2005 à 21h
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Vitalité des nouvelles langues théâtrales de Fisbach et Fichet. Sept comédiens nous mènent dans l’odyssée d’une famille. Les personnages, acteurs pathétiques, font leur dernier voyage, de la vieille concession coloniale à l’aéroport Charles-de-Gaulle où ils meurent doucement, essayant de téléphoner, de jouir d’une dernière extase improbable.

Cinq personnages s’affrontent dans Animal : le Père, le « responsable », l’increvable que le fils n’arrivera pas à tuer... Le Fils raté, qui vit dans l’ombre du père, revanchard et puceau... Fricaine, la femme, l’amante, la mère qui n’a pas pu se déprendre de cet homme, qui a tout renié pour lui... Iche, la jeune femme, elle aussi amante du père, l’idiote, la perdue... Will, l’élu invisible, le fils que le père se choisit, le nègre albinos, le Chant, que le père rêve de ramener en France pour en faire une star des plateaux télé, un chanteur et décrocher le gros lot... Et Chienne, qui revient du Royaume des morts et les accompagne dans leur dernier voyage.
L’auteur, Roland Fichet, mène des ateliers d’écriture dramatique et de mise en scène dans des écoles professionnelles de théâtre, des Centres dramatiques, des Universités. Dans cette pièce, il poursuit ses recherches sur l’oralité en les poussant très loin.
Le metteur en scène, Frédéric Fisbach dirige, depuis 2002, le Studio-théâtre de Vitry et sera artiste associé au Festival d’Avignon en 2007. « L’homme est occidentalisé (« libéralisé ») avant d’avoir une couleur de peau ou une langue », écrit-il. « L’époque a changé depuis Les Nègres de Jean Genet. Il ne suffit plus de souhaiter que les Noirs accèdent à ce qu’ont les Blancs. Pourtant, les colons, les esclaves sont toujours plus nombreux, rassemblés dans de petits territoires isolés au sein d’une mondialité lisse. La couleur ne suffit plus à déterminer qui est le colon, l’esclave, à qui appartient le capital. Des hommes considèrent une bonne partie du reste des leurs (l’humanité ?) comme appartenant à cette Nature qu’il faut domestiquer, capitaliser, détruire.
C’est ça la catastrophe ! »

De
Roland Fichet
Mise en scène
Frédéric Fisbach
Assistant à la mise en scène
Kouam Tawa
Scénographie
Emmanuel Clolus
Lumières
Daniel Lévy
Costumes
Olga Karpinsky
Musique
Thierry Fournier
Avec
Martin Ambarra, Ulrike Barchet, Ese Brume, Wakeu Fogaing, Sophiatou Kossoko, Pierre Laroche, Mathieu Montanier
Coproduction
Studio-Théâtre de Vitry
soutenu par
le Ministère de la Culture/DRAC Île de France
le Conseil Général du Val de Marne
la Ville de Vitry sur Seine
Théâtre National de la Colline
Théâtre Vidy-Lausanne ETE
Théâtre de la Folle Pensée
Avec le soutien du Ministère de la culture et de la Communication (DMDTS) et de l’AFAA.

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Vitalité des nouvelles langues théâtrales de Fisbach et Fichet. Sept comédiens nous mènent dans l’odyssée d’une famille. Les personnages, acteurs pathétiques, font leur dernier voyage, de la vieille concession coloniale à l’aéroport Charles-de-Gaulle où ils meurent doucement, essayant de téléphoner, de jouir d’une dernière extase improbable.

Cinq personnages s’affrontent dans Animal : le Père, le « responsable », l’increvable que le fils n’arrivera pas à tuer... Le Fils raté, qui vit dans l’ombre du père, revanchard et puceau... Fricaine, la femme, l’amante, la mère qui n’a pas pu se déprendre de cet homme, qui a tout renié pour lui... Iche, la jeune femme, elle aussi amante du père, l’idiote, la perdue... Will, l’élu invisible, le fils que le père se choisit, le nègre albinos, le Chant, que le père rêve de ramener en France pour en faire une star des plateaux télé, un chanteur et décrocher le gros lot... Et Chienne, qui revient du Royaume des morts et les accompagne dans leur dernier voyage.
L’auteur, Roland Fichet, mène des ateliers d’écriture dramatique et de mise en scène dans des écoles professionnelles de théâtre, des Centres dramatiques, des Universités. Dans cette pièce, il poursuit ses recherches sur l’oralité en les poussant très loin.
Le metteur en scène, Frédéric Fisbach dirige, depuis 2002, le Studio-théâtre de Vitry et sera artiste associé au Festival d’Avignon en 2007. « L’homme est occidentalisé (« libéralisé ») avant d’avoir une couleur de peau ou une langue », écrit-il. « L’époque a changé depuis Les Nègres de Jean Genet. Il ne suffit plus de souhaiter que les Noirs accèdent à ce qu’ont les Blancs. Pourtant, les colons, les esclaves sont toujours plus nombreux, rassemblés dans de petits territoires isolés au sein d’une mondialité lisse. La couleur ne suffit plus à déterminer qui est le colon, l’esclave, à qui appartient le capital. Des hommes considèrent une bonne partie du reste des leurs (l’humanité ?) comme appartenant à cette Nature qu’il faut domestiquer, capitaliser, détruire.
C’est ça la catastrophe ! »

De
Roland Fichet
Mise en scène
Frédéric Fisbach
Assistant à la mise en scène
Kouam Tawa
Scénographie
Emmanuel Clolus
Lumières
Daniel Lévy
Costumes
Olga Karpinsky
Musique
Thierry Fournier
Avec
Martin Ambarra, Ulrike Barchet, Ese Brume, Wakeu Fogaing, Sophiatou Kossoko, Pierre Laroche, Mathieu Montanier
Coproduction
Studio-Théâtre de Vitry
soutenu par
le Ministère de la Culture/DRAC Île de France
le Conseil Général du Val de Marne
la Ville de Vitry sur Seine
Théâtre National de la Colline
Théâtre Vidy-Lausanne ETE
Théâtre de la Folle Pensée
Avec le soutien du Ministère de la culture et de la Communication (DMDTS) et de l’AFAA.

DISTRIBUTION

   
ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE